Damas – SANA / Les discussions de l’atelier organisé par le ministère des Situations d’urgence et de la Gestion des catastrophes, avec la participation d’un certain nombre d’organisations onusiennes et locales, se sont concentrées sur le rôle de la femme dans le développement de la feuille de route nationale pour la réduction des risques de catastrophes en Syrie, et sur la construction d’un cadre national intégré qui renforce la capacité de la Syrie à résister face aux multiples dangers.
L’atelier, organisé aujourd’hui à l’hôtel Dama Rose à Damas, vise à renforcer la participation de la femme syrienne dans l’élaboration des plans nationaux, à clarifier les mécanismes de coordination entre les institutions gouvernementales et les partenaires internationaux, et à renforcer la capacité de la femme syrienne dans les domaines de la préparation, des alertes précoces, de la réponse et du rétablissement.
Les participants à l’atelier ont précisé que l’évaluation des risques exige l’adoption d’une approche tenant compte du genre social, sans se limiter à l’évaluation des infrastructures et des dangers naturels seulement, soulignant la nécessité d’intégrer les femmes dans les consultations sociales, afin de tracer des cartes de leurs parcours quotidiens, des obstacles d’accès et des zones d’insécurité.

Ahmad Qzeiz, ministre adjoint des Situations d’urgence, a affirmé dans une allocution à l’ouverture de l’atelier que la participation de la femme syrienne à l’élaboration de la stratégie nationale de gestion des catastrophes et de réduction des risques constitue un pilier fondamental pour renforcer la capacité de la société à résister et à se rétablir.
Qzeiz a indiqué que les expériences internationales ont fait preuve du fait que la présence de la femme dans les postes de direction et de décision durant les crises renforce la rapidité de la réponse.

Le coordinateur du bureau d’ONU-Femmes en Syrie, Ajay Madiwale, a indiqué dans une déclaration à la correspondante de SANA que la coopération existante avec le ministère des Situations d’urgence et de la Gestion des catastrophes vise à garantir l’intégration du rôle de la femme syrienne dans toutes les étapes de préparation et de mise en œuvre de la stratégie nationale de réduction des catastrophes.
Madiwale a estimé que la femme syrienne avait démontré, au cours des dernières années, une présence active dans l’affrontement des crises, que ce soit à travers les initiatives sociales ou par le biais des organisations dirigées par les femmes.

De son côté, Névine Houtari, conseillère du développement administratif et du renforcement des capacités au ministère des Affaires sociales et du Travail, a affirmé que la participation de la femme syrienne à l’élaboration de la stratégie nationale de gestion des catastrophes et de réduction des risques est une étape vers la construction d’une société plus apte à résister.
Houtari a fait savoir que l’intégration de la femme dans l’élaboration des plans nationaux garantit que les stratégies soient plus inclusives et plus justes, et renforce la capacité des institutions à traiter les points de faiblesse.
Dans une intervention, Ridan Al-Saqqaf, vice-directeur régional pour les pays arabes à l’Organisation des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes, a souligné l’importance d’adhérer les femmes à toutes les étapes de la planification, de la réponse et du rétablissement.












R.S. /A.Ch.