Damas, (SANA) – Le ministère syrien de la Culture a annoncé l’arrestation du chef d’un réseau de trafiquants d’antiquités impliqués dans le vol de pièces archéologiques de la salle classique du Musée national de Damas le mois dernier, affirmant que les enquêtes conjointes avec le ministère de l’Intérieur et la récupération des enregistrements de surveillance ont permis de dévoiler les détails de l’opération et de la déjouer.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère a précisé que ses équipes, en coopération avec le ministère de l’Intérieur, ont travaillé sans relâche depuis l’incident, recueillant des preuves et poursuivant les auteurs jusqu’à ce que les efforts aboutissent avec succès en un temps record.
Il a ajouté que les experts et enquêteurs de l’Intérieur, avec l’appui de compétences technologiques nationales syriennes, ont réussi, sous la supervision directe du ministre, à réactiver le système de surveillance que les voleurs croyaient hors service. « Cela a permis d’extraire des enregistrements précis de l’opération et de réactiver les caméras pour suivre les mouvements à l’intérieur du musée avant, pendant et après le vol », a-t-il précisé.
Le ministère a indiqué que ces efforts s’étaient soldés par l’arrestation du chef du réseau, qui a reconnu son crime et fourni des informations sur ses complices. Il a mis l’accent sur les efforts des forces de sécurité et de tous ceux qui ont contribué à l’accomplissement de cette mission, laquelle a exigé le plus haut degré de discrétion et de précision.
Le ministère a affirmé que la Syrie, depuis la libération et la chute du régime criminel, est la cible de campagnes de dénigrement et de sabotage visant à porter atteinte à la stabilité du pays et à entraver le processus de construction dans les ministères et institutions de l’État.
Il a souligné que ces campagnes cherchent à poursuivre la même voie que le régime déchu, lequel sacrifiait tout pour des intérêts mesquins, sans épargner ni la patrie, ni l’homme, ni l’identité, ni le patrimoine.
Le ministère a insisté sur le fait que la culture de la Syrie constitue une question de sécurité nationale, aux côtés de son patrimoine matériel et immatériel et de ses antiquités millénaires. « Elle représente un dépôt sacré confié à chacun de nous, et il n’y aura aucune tolérance dans sa préservation et sa protection, ni face à ceux qui tentent de la cibler par quelque moyen que ce soit. Elle est l’image de notre civilisation, gouvernement et peuple réunis », a-t-il conclu.
A.Ch.