Londres, (SANA)-Une période de transition qui a dépassé de loin les préventions quant à son succès. Durant cette période, la Syrie a fait preuve d’une incroyable capacité de résister, réfutant ainsi le mensonge de « soit Assad, soit le chaos » que l’ancien régime avait propagé tout au long de décennies, dont seuls ceux qui ont bénéficié et étaient complices dans ses crimes étaient convaincus, a affirmé le Magazine britannique « The Economist ».
Le magazine a déclaré que la seule option que le régime d’Assad mettait en avant était : soit son maintien au pouvoir, soit le chaos. Cette prétendue alternative s’est effondrée, et le mensonge est tombé avec la chute du régime, révélant la tyrannie de Bachar al‑Assad, son refus de se destituer, ainsi que ses crimes odieux de meurtre et de torture contre le peuple syrien.
L’habileté diplomatique de Charaa
Le magazine a salué la performance du président Ahmad al‑Charaa, le décrivant comme doté d’une habileté diplomatique qui a préservé la cohésion du pays, faisant noter qu’il a réussi, grâce à des efforts diplomatiques persévérants en vue de dessiner une nouvelle image de la Syrie auprès de la communauté internationale.
Le magazine a indiqué que la plus grande preuve de la réussite du processus de transition et du gouvernement syrien actuel réside dans l’examen attentif de tous les scénarios qui ne se sont pas produits après la chute du président « le tyran détesté » Bachar al‑Assad, où le pays n’a pas sombré dans le chaos, aucune guerre civile n’a éclaté, et aucune des mensonges que le régime criminel propageait ne s’est réalisée.
Politique pragmatique
The Economist a indiqué que la direction du président al‑Charaa s’est caractérisée par le pragmatisme et par la dissipation des craintes semées par l’ancien régime, qui avait tenté de diviser les différentes composantes de la société syrienne.
La Syrie a également souligné que, depuis sa libération, la Syrie a adopté une politique étrangère fondée sur le bon voisinage et a établi des liens de coopération et de partenariat avec les pays du Golfe, contribuant ainsi à renforcer les investissements et à améliorer l’économie.
Relations internationales prometteuses
Le magazine a fait noter que l’établissement et le renforcement des relations ne se sont pas limités aux pays voisins et à la région, mais que la Syrie a également retrouvé ses relations et sa place sur la scène internationale, de la réouverture des ambassades et son retour à son siège à la Ligue arabe, jusqu’à sa participation aux activités et aux événements internationaux importants.
Dans le cadre des efforts diplomatiques visant à affirmer la présence de la Syrie sur la scène internationale, le président Al‑Charaa a effectué 21 visites dans diverses capitales à travers le monde, dont la plus éminente était sa rencontre à Washington avec le président américain Donald Trump à la Maison‑Blanche, le 10 novembre dernier.
R.Kh/R.B