New York-SANA
Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Ibrahim Alabi, a affirmé que le monde entier a pu constater la résilience, la fermeté et la force du peuple syrien dans la protection de ses droits et de son territoire. Il a souligné que les incursions israéliennes dans le territoire syrien sont illégales et illégitimes, et compromettent les efforts du gouvernement syrien pour préserver la stabilité et la sécurité régionales.
Lors d’un appel vidéo avec la chaîne syrienne Al-Ikhbariya, à la suite d’une session du Conseil de sécurité, M. Olabi a indiqué que ce message avait été transmis directement à l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies. Il a insisté sur le fait que la Syrie est attachée à la voie diplomatique et au dialogue, approche qu’elle a choisie dès le départ et qu’elle reste déterminée à poursuivre.
Israël tente de justifier ses opérations en Syrie
Olabi a déclaré : « Israël a participé aujourd’hui pour la première fois à la session du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Syrie et a tenté de justifier sa présence et ses opérations sur le territoire syrien. » Il a souligné que l’approche syrienne, fondée sur la non-réponse aux provocations et le recours à des solutions diplomatiques, renforce la position de la Syrie sur la scène internationale et accroît l’isolement politique d’Israël.
La patience stratégique renforce la position de la Syrie
Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies a affirmé que la patience stratégique de la Syrie après la libération a posé des défis politiques et régionaux à Israël. Il a noté que l’approche syrienne, basée sur des solutions diplomatiques et le refus de répondre aux provocations, renforce la position de Damas et démontre la force du gouvernement syrien aux yeux de la communauté internationale.
Les États-Unis font pression sur Israël et soutiennent Damas
Olabi a indiqué que les États-Unis jouent un rôle de médiateur et exercent des pressions pour clarifier la gravité des actions israéliennes suite à la visite du président Ahmad al-Charaa à la Maison Blanche. Il a souligné que Washington avait soutenu la Syrie en parrainant des résolutions de l’ONU relatives aux droits de l’homme et au plateau du Golan. La première résolution a recueilli 111 voix et la seconde 146 voix à l’Assemblée générale.
Ces deux résolutions internationales constituent des avancées majeures pour la Syrie et son peuple.
Olabi s’est félicité de ces deux résolutions, les qualifiant d’avancées significatives pour la Syrie et le peuple syrien. Il a insisté sur le fait que la résolution concernant les droits de l’homme en Syrie est la première du genre depuis la chute de l’ancien régime.
Olabi a expliqué que cette résolution, élaborée conjointement par les États-Unis et le Qatar au fil des ans, s’était toujours heurtée à l’opposition du régime précédent, car elle se concentrait exclusivement sur ses propres violations. Il a considéré qu’il s’agissait de la première résolution de l’Assemblée générale de l’ONU relative aux droits de l’homme en Syrie, saluant la chute du régime et louant l’avènement d’une nouvelle ère ainsi que les efforts déployés par le gouvernement syrien dans ce domaine.
Olabi a souligné que l’aspect le plus important de la résolution réside dans l’accent mis sur l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie, ce qui en fait un instrument international pouvant servir à exprimer la position de la communauté internationale, et non seulement celle du gouvernement syrien.
Raghda Bittar