Washington-SANA
La Chambre de commerce des États-Unis a appelé à l’abrogation complète et définitive de la « Loi César pour la protection des civils » en Syrie, affirmant qu’avec la chute du régime d’Assad et l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement syrien, cette loi ne remplit plus son objectif.
Dans une lettre adressée hier par John Murphy, vice-président de la Chambre de commerce des États-Unis, au président de la Commission des relations étrangères du Sénat américain, Jim Risch, au sénateur influent, Jeanne Shaheen, au président de la Commission des Affaires étrangères au sein de la Chambre des représentants, Brian Mast, et au démocrate éminent Gregory Meeks, membre de cette même commission, il est écrit :
« Au nom de la Chambre de commerce des Etats-Unis, je vous écris pour exprimer notre soutien aux efforts bipartisans visant à abroger complètement et définitivement la Loi César pour la protection des civils en Syrie, adoptée en 2019. »
Il a souligné que la non-abrogation du loi César limiterait considérablement la capacité des entreprises américaines à investir et à mener des activités commerciales en Syrie. « Malgré les récentes dérogations et mesures exécutives de l’administration Trump, le cycle de renouvellement de six mois et la menace d’une réimposition des sanctions créent un climat d’incertitude qui freine les investissements et la planification à long terme », a-t-il fait savoir.
W.H./R.B.