Damas-SANA/ Le ministre syrien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Marwan al-Halabi, a discuté avec le directeur général de la Fondation Aga Khan pour les services de santé, Gijs Walraven, ainsi qu’avec la délégation l’accompagnant, des domaines de coopération pour le développement des secteurs de l’enseignement supérieur et de la santé. Ils ont également évoqué la possibilité d’accorder des bourses aux étudiants syriens et de favoriser les échanges d’expertise.

Lors de la réunion tenue aujourd’hui au ministère, le ministre Al-Halabi a noté les événements communs, les services et les projets que le Réseau a réalisés en Syrie et dans le monde. Le ministre al-Halabi a souligné la nécessité de soutenir les secteurs de l’éducation et de la santé, qui font face à de grands défis, de soutenir les services médicaux fournis par le ministère, et de bénéficier de la grande expertise que le Réseau possède dans le domaine des soins infirmiers, soulignant l’importance d’une coopération future dans ces domaines.
Al-Halabi a exprimé la volonté du ministère de coopérer dans tous les domaines, notamment la mise en place de partenariats entre universités, l’envoi d’experts et l’octroi de bourses. Il a proposé la création d’un comité de liaison entre le ministère et le Réseau afin de définir les priorités de la coopération commune et d’élaborer un plan futur pour des projets conjoints qui reflètent le soutien du Réseau à la Syrie.

De son côté, Walraven a précisé que le Réseau Aga Khan est actif dans plus de 30 pays à travers le monde, y compris en Syrie. À travers plusieurs agences, il cible divers secteurs dans les domaines de la santé et de l’enseignement supérieur. Le Réseau gère plus de 900 centres de santé dans le monde, dont 30 hôpitaux, parmi lesquels quatre sont éducatifs, et fournit plus de 14 millions de services de santé par an.
Walraven a indiqué que le Réseau Aga Khan dispose de deux universités : l’Université d’Asie centrale et l’Université Aga Khan située à Karachi, et possède plusieurs branches en Afrique et en Asie. Il a précisé que le Réseau offre des services et des formations de haut niveau dans les domaines de la médecine et des soins infirmiers. Il a exprimé son espoir d’ouvrir une antenne de cette université en Syrie, ajoutant que le Réseau dispose de centres de développement professionnel actifs dans les domaines des soins infirmiers, des arts et de l’éducation.

De son côté, le représentant résident du Réseau Aga Khan de développement en Syrie, Ghatfan Ajoub, a indiqué que le Réseau opère dans différents pays et que son activité est humanitaire et active dans les campagnes d’Alep, soulignant la possibilité de signer un mémorandum d’entente entre le Réseau et le ministère, ainsi que d’ouvrir une antenne de l’Université médicale Aga Khan en Syrie et la possibilité de partenariat avec les secteurs public et privé en Syrie, notamment dans les centres de santé et les hôpitaux.
R.S. / M.Ch.