La ministre de l’Environnement met en garde contre le raffinage primitif du pétrole par les terroristes dans la région-est de Damas

Damas/Le ministère d’Etat aux Affaires de l’Environnent a mis en garde contre le danger du raffinage primitif du pétrole auquel procèdent les réseaux terroristes dans la région-est syrienne, ce qui aura des effets négatifs sur l’environnement et la santé de l’homme tout au long de décennies.

La ministre d’Etat aux Affaires de l’Environnement, Mme Nazira Sarkis, a averti d’une véritable catastrophe environnementale qui porte préjudice à tous les ingrédients de l’environnement.

Elle a précisé que les opérations de raffinage du pétrole se font avec des moyens primitifs et aléatoires ce qui perturbe les puits de pétrole après un certain temps et affaiblit la terre et la rend plus vulnérable aux tremblements de terre à long terme.

Mme Sarkis a averti de la pollution de l’environnement en raison de ces pratiques aléatoires, citant l’émission de substances toxiques et de gaz nocifs tels que le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone, le dioxyde de soufre, le sulfure d’hydrogène, l’oxydes d’azote et de nombreux gaz nocifs, en plus de la pollution radioactive par le radon, le radium et plusieurs éléments radioactifs dont l’effet pourrait durer des centaines d’années.

«La pollution de l’eau est une autre menace », a averti la ministre Sarkis qui a indiqué qu’une fois que les matières radioactives et toxiques prennent leur chemin dans le sol, l’eau sera affectée, ce qui conduirait à la diminution des ressources naturelles, y compris les animaux et les plantes.

“La catastrophe la plus dangereuse serait les risques pour la santé humaine lors la respiration de ces matières toxiques”, a déclaré Sarkis, avertissant d’éventuels cas de cancer, d’une intoxication et d’une éruption cutanée.

La ministre a enfin précisé que le ministère et d’autres parties concernées suivent avec intérêt cette question et mettent au point des plans pour réhabiliter ces zones polluées et trouver des sources alternatives à l’énergie et à l’eau.

R. Bittar / A. Chatta

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