Moscou s’indigne des positions de certains pays occidentaux qui ont interdit au CS d’adopter une position unifiée condamnant le double attentat terroriste à Damas

Damas /Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que Moscou s’indigne des positions de certains pays occidentaux qui avaient interdit au Conseil de sécurité d’adopter une position unifiée condamnant le double attentat terroriste qui avait secoué avant-hier la zone de Bab Saghir à Damas.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère a dit : « Vu les positions partiales adoptées par certains pays occidentaux membres du Conseil de sécurité, il était impossible de parvenir à un accord sur le soutien à la suggestion de la Russie sur un projet de communiqué de presse donné par le Conseil de sécurité aux médias sur la condamnation de l’attentat terroriste sanglant commis en mars en cours à Damas et qui avait fait des dizaines de martyrs ».

En outre, le communiqué fait savoir que cette position aurait des « retombées très tragiques », soulignant l’importance de la condamnation par le Secrétaire général de l’ONU de ce « crime perpétré à Damas ».

Moscou regrette l’interdiction par les pays occidentaux au CS d’adopter un communiqué condamnant le double attentat terroriste survenu à Damas

En outre, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, a exprimé le regret de Moscou devant l’interdiction par les pays occidentaux au Conseil de sécurité d’adopter un communiqué qui condamne le double attentat terroriste qui avait frappé avant hier la zone de Bab Saghir à Damas.

Dans un entretien qu’il a accordé à l’agence de presse russe “Interfax”, Gatilov a exprimé son regret devant la position occidentale qui se manifeste une fois que Moscou propose de condamner les attaques terroristes en Syrie, y compris l’attaque terroriste contre l’ambassade de Russie à Damas.

Il a ajouté que son pays croit que l’objectif de ces attaques est de torpiller la cessation des hostilités en Syrie et le dialogue inter-syrien, faisant savoir que le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait condamné les actes terroristes en Syrie.

Bulletin français

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