Monzer appelle l’ONU à rejeter aux gouvernements soutenant le terrorisme la responsabilité des crimes contre le peuple syrien

New York/Le chargé d’affaires par intérim à la Mission permanente de la République arabe syrienne auprès de l’Onu, Monzer Monzer, a affirmé l’appui de la Syrie à l’adoption par le Conseil de sécurité de résolutions et de pas sérieux pour la lutte antiterroriste, « ce qui reflète une unanimité internationale contre le terrorisme qui représente l’un des défis les plus dangereux qu’affronte le monde », a-t-il fait savoir.

Dans un communiqué qu’il a lu lors d’une séance ouverte du Conseil de sécurité sous le thème “Préservation de la paix et de la sécurité internationales… Protection des infrastructures principales contre les actes terroristes”,  Monzer a appelé la Communauté internationale, représentée par l’ONU et le Conseil de sécurité, à accomplir leur rôle dans la coordination et la coopération contre le terrorisme et l’idéologie extrémiste, vu que la guerre contre le terrorisme n’est pas uniquement militaire, mais également intellectuelle, culturelle et médiatique.

Monzer a précisé que le terrorisme poursuit la prise pour cible et la destruction de la Syrie, précisant que les groupes terroristes, soutenus par des gouvernements bien connus, ne s’étaient pas contentés des pratiques criminelles, mais ils commettent les crimes les plus odieux en visant les monuments historiques, religieux et humains dans les différentes villes et régions syriennes, surtout à Palmyre, à Alep, à Maaloula et à Idleb.

Monzer s’en est pris à certains pays partenaires du terrorisme en Syrie, à travers leur appui au terrorisme et l’imposition de mesures économiques coercitives unilatérales au peuple syrien.

Monzer a ajouté que l’intervention militaire illégale de la soi-disant “Coalition internationale” en Syrie, s’inscrit dans le cadre d’une politique systématique visant les infrastructures syriennes, précisant que la tentative de certains pays membres de l’ONU de justifier leur ingérence militaire en Syrie sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, conformément à l’article /51/ de la charte et sans la coordination de la Syrie, constitue une violation de ladite charte et de la souveraineté syrienne.

Monzer a enfin appelé les Nations unies et la Communauté internationale à rejeter aux gouvernements de certains pays soutenant le terrorisme la responsabilité politique, juridique et morale des crimes perpétrés contre le peuple syrien et les infrastructures en Syrie.

 

R.B.

 

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