Une délégation du comité de suivi du dialogue national syrien : Le processus politique commence par la mobilisation des efforts pour la lutte anti-terroriste

Moscou / Les membres de la délégation du comité de suivi du dialogue national syrien ont affirmé que le processus politique commence par la mobilisation des efforts de toutes les forces pour lutter contre le terrorisme qui constitue un souci national syrien.

Dans un communiqué qu’ils avaient publié au terme de leur visite en Russie, les membres de la délégation ont insisté sur le rejet de tout projet appelant à la partition de la Syrie.

Ils ont souligné la nécessité de bien préparer toute initiative relative au règlement de la crise en Syrie et de tenir Moscou 3 afin d’assurer le climat propice au succès de Genève 3.

Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Moscou, les membres de la délégation ont insisté sur l’importance de la position russe à l’égard de ce qui se passe au Moyen-Orient, notamment en Syrie.

En outre, le vice-président du Conseil de la Douma en Russie, Nicolai Levichev, a affirmé que les positions de la Russie envers la Syrie sont constantes et jouissent du soutien de toutes les forces politiques à l’intérieur de la Russie.

Lors de sa rencontre aujourd’hui avec une délégation du Comité de suivi de la Conférence du dialogue national, Levichev a souligné que tous les blocs formant le Conseil de la Douma sont d’accord en ce qui concerne les questions internationales, notamment la crise en Syrie.

Il a, à cet effet, regretté la destruction par les terroristes de «Daech» du temple historique de Baalshamin à Palmyre.

Pour sa part, le ministre d’État aux affaires de la réconciliation nationale, chef de la délégation, Ali Haidar, a souligné que tous les pays, dont ceux qui visent la Syrie, parlent aujourd’hui de la nécessité de parvenir à un règlement pacifique.

Il a souligné la nécessité de faire la différence entre les efforts des pays amis, avec à la tête la Russie, et de ceux qui veulent se conformer à la situation syrienne.

«L’Occident veut prendre part à un processus politique via ses outils, dits opposition extérieure, sous pression de la violence sur le terrain et sous le titre de la lutte anti-terroriste mais sans aucune véritable lutte contre ce phénomène », a estimé Haidar qui a ajouté que ce que le peuple syrien veut est la poursuite du processus de Moscou afin d’assurer une meilleure plate-forme pour la relance du processus politique de Genève 3.

Dans le même contexte, le leader au Parti démocratique syrien, Mohammad Firas Nadim, a affirmé, dans un entretien avec le correspondant de Sana à Moscou, que le soutien russe au peuple syrien sert la paix et la sécurité internationales.

Quant à la présidente du Parti national des jeunes, Barwin Ibrahim, elle a assuré que les entretiens menés au Conseil de la Douma étaient sérieux.

Pour sa part, le membre de l’Assemblée du peuple, Hussein al-Ragheb, a souligné que la délégation avait affirmé la nécessité que la Russie poursuive son soutien à la Syrie, à son peuple et à son armée qui défend les libres du monde face au terrorisme.

Dans le même contexte, la délégation a rencontré au terme de ses rencontres à Moscou le professeur, Vitaly Naumkin, président de l’Institut d’Orientalisme relevant de l’académie des sciences russes, coordinateur des deux rencontres consultatives inter-syriennes tenues cette année à Moscou, qui a assuré que la Russie se tient aux côtés du gouvernement syrien dans la lutte contre le terrorisme et appelle à la conjugaison des efforts de toutes les forces syriennes et les forces mondiales et régionales pour lutter contre le terrorisme.

Il a indiqué que des forces extérieures jouent un grand rôle dans la crise en Syrie et que certaines parmi elles s’ingèrent dans les affaires syriennes.

De son côté, Ali Haydar, chef de la délégation, a indiqué que les Syriens remercient leurs amis russes pour les efforts qu’ils déploient afin de mettre fin à la crise dont souffre le peuple syrien pendant plus de quatre ans.

“La communauté internationale s’oriente dans le règlement de la crise en Syrie vers le règlement politique par le biais d’un processus politique”, a-t-il dit.

L.A. / A. Chatta

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