Jaafari : La Syrie est la première ligne de défense contre l’extrémisme et le terrorisme

New Jersey / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’Onu, Bachar Jaafari, a assuré que la Syrie est la première ligne de défense contre l’extrémisme, le terrorisme et le takfirisme, incitant les Syriens à ne pas compter sur le Conseil de sécurité ni sur l’Onu dans la lutte anti-terroriste mais sur eux-mêmes.

Lors du colloque organisé par le forum syro-américain à New Jersey, Jaafari a critiqué le Conseil de sécurité qui est incapable d’approuver des résolutions contraignantes sur la lutte contre le terrorisme à cause de certains membres qui soutiennent le terrorisme et les terroristes en Syrie.

« Le Conseil de sécurité est composé de plusieurs balances de forces et il dépend de la dualité des critères », a fustigé Jaafari.

Il a réfuté les allégations colportées par certains médias occidentaux et arabes sur la situation en Syrie, les qualifiant d’«infondées» et assurant que la Syrie fait face aujourd’hui au terrorisme à la place de tout le monde.

Abordant la 2ème rencontre consultative inter-syrienne de Moscou, Jaafari a fait valoir que cette rencontre avait réalisé une percée sans précédent vu que les participants sont parvenus à un document de travail commun, la chose qui n’a pas plu à certaines parties qui avaient œuvré pour ouvrir un nouveau processus et retourner à la phase zéro.

Pour sa part, le patriarche Ephrem II a mis l’accent sur l’importance du rôle des Syriens à l’étranger dans la transmission de la réalité de ce qui se passe en Syrie.

Il a appelé les Syriens à tenir à leur unité et aux constantes nationales, assurant que la Syrie était et restera la terre de toutes les religions célestes et le pays de la sécurité, la stabilité et la coexistence.

Quant au représentant du forum syro-américain, Gheyath Moussa, il a affirmé que le colloque vise à confirmer la coexistence entre tous les Syriens.

Les participants au colloque ont affirmé leur soutien à l’armée et à la Syrie qui affrontent les plus mauvaises formes du terrorisme.

L.A.

Check Also

Le président Assad : Si nous n’obtenons pas de résultats positifs, les résultats seront négatifs. Certains disent que vous ne perdrez rien. Dans ce cas, soit nous gagnons, soit nous perdons. Au niveau commun, nous, la Turquie et nos alliés, sommes tous gagnants ou tout le monde est perdant. Il n’y a pas de compromis. Il n’y a pas de situation grise, donc lorsque nous insistons sur les principes et les exigences, c’est par souci du succès du processus, et non pas de rigueur ou hésitation