Chaabane affirme que la Syrie favorablement accueille toute initiative pour aider à faire face aux répercussions du séisme, à condition qu’elle ne soit pas politisée

Damas –SANA/La Conseillère spéciale à la présidence de la République, Bouthayna Chaabane, a affirmé que la Syrie accueille favorablement toute initiative menée par les pays et les organisations internationales pour aider à faire face aux effets catastrophiques du séisme, à condition que cela se fasse sans politisation.

Dans une interview qu’elle a accordée aujourd’hui à la chaîne britannique « Sky News », Chaabane a dit que la Syrie avait lancé un appel, quelques heures après le séisme, aux États membres de l’ONU, aux agences de l’organisation internationale, au Comité international de la Croix-Rouge et à d’autres partenaires de l’action humanitaire des organisations gouvernementales et non gouvernementales internationales pour aider et soutenir ses efforts face à la catastrophe, conformément aux normes de l’action humanitaire adoptées par les Nations Unies et en coordination et coopération avec le gouvernement syrien, cela confirme que nous acceptons l’aide de tous les pays, à condition qu’elle ne soit pas politisée.

Chaabane a ajouté: « Nous acceptons l’aide de l’Occident, et si les États-Unis et l’Union européenne proposent de la fournir, nous l’acceptons, mais ils n’ont octroyé aucune aide malgré l’appel du chef de la Croix-Rouge internationale à tous les pays du monde pour contribuer à l’aide ».

« L’Occident fournit une assistance pour soutenir les terroristes dans les zones qui se situent hors du contrôle de l’État syrien, et se préoccupe principalement de protéger « Daech », le « Front Nosra » et les « Casques blancs », et ignorent les zones dans lesquelles vivent la plupart des Syriens.

Chaabane a indiqué qu’un grand nombre de pays amis avaient envoyé de l’aide à la Syrie pour surmonter les répercussions de la catastrophe, alors que des pays occidentaux prétendent que ces aides violent les résolutions du Conseil de sécurité, affirmant que ces résolutions affirment que l’aide humanitaire n’est pas soumise aux sanctions.

Chaabane a insisté sur la nécessité de lever les mesures économiques occidentales illégales imposées à la Syrie, qui ont causé la souffrance de son peuple et empêché les institutions étatiques de jouer leur rôle d’une meilleure façon pour faire face aux répercussions du séisme.

B.D./ R.F.