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Condamnations internationales de l’attaque par les partisans de Bolsonaro des institutions démocratiques au Brésil

Capitales – SANA / L’attaque par les partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsorano a suscité des critiques internationales de grande energue.

Cuba a condamné fermement les actes de violence perpétrés par les partisans de l’ancien président brésilien et leur prise d’assaut des institutions gouvernementales, et exprimé sa pleine solidarité et son soutien au président élu Luiz Inacio Lula da Silva.
Dans un tweet sur Twitter, le président cubain Miguel Diaz-Canel a déclaré : « Nous condamnons fermement les actes de violence antidémocratiques visant à créer le chaos au Brésil, et le manque de respect de la volonté populaire qui s’est exprimée lors de l’élection du président Lula’.

Dans le même contexte, de nombreux pays d’Amérique latine ont condamné ce qui se passe au Brésil, appelant au respect de la démocratie, où le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé son rejet total des actes de violence perpétrés par « les groupes néofascistes affiliés à Bolsonaro, qui ont attaqué les institutions démocratiques au Brésil », et affirmé son soutien au président et au peuple brésiliens.

De son côté, le président colombien Gustavo Petro a confirmé dans un tweet que “le fascisme a décidé de faire son coup d’Etat”, soulignant sa solidarité “avec Lula da Silva et le peuple brésilien”.

De son côté, le président chilien Gabriel Boric a estimé que “l’attaque contre les trois centres de pouvoir au Brésil par les bolsonariens est inacceptable”, et exprimé son plein soutien au gouvernement brésilien “face à cette attaque lâche visant la démocratie.”
De son côté, le gouvernement chilien a convoqué une session spéciale du Conseil permanent de l’Organisation des États américains.
De son côté, le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a estimé dans un tweet que ce qui s’est passé au Brésil constituait une “tentative antidémocratique”, ajoutant : “Lula n’est pas seul, car il jouit du soutien des forces progressistes de son pays, du Mexique, et du monde.”

De son côté, le président argentin Alberto Fernandez a souligné son soutien inconditionnel au président brésilien élu face à cette tentative de coup d’État.
Pour sa part, le secrétaire général de l’Organisation des États américains, Luis Almagro, a condamné “l’attaque contre les institutions brésiliennes, qui est « un acte inacceptable et une attaque directe contre la démocratie”, soulignant que ces actions sont impardonnables et fascistes.
À son tour, le ministre bolivien des Affaires étrangères, Rogelio Maita, a assuré que les événements au Brésil ont montré que l’Amérique latine est confrontée au défi de « défendre la démocratie en empêchant la victoire du discours de haine ».

En Europe, le président du Conseil européen, Charles Michel, a exprimé dans un tweet sa “condamnation absolue” des partisans de Bolsonaro qui avaient attaqué le siège du Congrès, la présidence et la Cour suprême, affichant le plein soutien au président Lula da Silva, qui a été démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l’issue des élections justes et libres.

Le responsable de la politique étrangère de l’Union Européenne, Josep Borrell, a exprimé son soutien à de Silva, affirmant: “La démocratie brésilienne vaincra la violence et l’extrémisme”.

A son tour, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a souligné que la démocratie doit toujours être respectée, ajoutant que le Parlement européen se tenait “aux côtés de Lula et de toutes les institutions légitimes démocratiquement élues”.
De son côté, le président français Emmanuel Macron a appelé au “respect des institutions démocratiques au Brésil”, soulignant “le soutien indéfectible de la France au président de Silva”.
Le ministère français des Affaires étrangères a également condamné dans les termes les plus fermes les actes de violence contre les institutions démocratiques au Brésil.

En Italie, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déclaré sur Twitter : « L’attaque contre le siège du gouvernement  au Brésil est inacceptable et ne correspond à aucune forme d’opposition démocratique », exprimant sa solidarité avec les institutions brésiliennes.

En Espagne, le Premier ministre Pedro Sanchez a exprimé son soutien au gouvernement démocratiquement élu au Brésil.
Hier, le président américain Joe Biden a qualifié l’attaque de « scandaleuse » affirmant que “les institutions démocratiques brésiliennes ont notre plein soutien… et la volonté du peuple brésilien ne doit pas être sapée”.

L.A.

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