Damas, (SANA) – Après plus d’un demi‑siècle de despotisme qui avait lourdement pesé sur la Syrie par de graves défis internes et externes, le pays est entré en 2025 en annonçant le début d’un nouveau chapitre de son histoire, un chapitre où il s’est libéré de l’ancien régime pour reconstruire son identité et sa place dans la région et dans le monde.
Cette année n’a pas été un simple chiffre dans le calendrier, mais une étape charnière et le point de départ d’un élan stratégique vers la stabilité, le développement et l’ouverture, où la vision nationale s’est transformée en actions concrètes : du renforcement des relations internationales au lancement de projets économiques et de développement qui consacrent la Syrie comme un État actif et digne de confiance.
Diplomatie active
L’année 2025 a connu une activité diplomatique sans précédent, où le président Ahmad al‑Charaa a effectué 21 visites à l’étranger dans des capitales importantes, en plus de sa participation à des événements régionaux et onusiens. Ces visites n’étaient pas seulement protocolaires, elles portaient des messages politiques clairs sur la volonté de la nouvelle Syrie de reconstruire ses relations et d’établir des partenariats stratégiques équilibrés avec diverses parties.
Renforcement des partenariats
Les réalisations de l’année ne se sont pas limitées à la diplomatie, mais se sont étendues à des projets stratégiques sur le terrain. Environ cinquante accords et protocoles d’entente ont été signés avec des pays et des entreprises arabes et internationales, marquant un tournant stratégique dans l’orientation de la Syrie vers l’ouverture internationale et la reconstruction intérieure par des partenariats à plusieurs niveaux. Cela a placé le pays sur la voie de la reprise et lui a redonné sa présence et son statut de centre civilisationnel et de partenaire de développement actif.
Retour dans la communauté internationale
Sur le plan international, la participation de la Syrie à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, après une absence depuis 1967, a constitué un événement historique. Le président al‑Charaa y a présenté au monde « l’histoire syrienne », affirmant le rejet par la Syrie des projets de partition et sa détermination à consolider sa place comme partenaire actif dans les affaires régionales et internationales.
L’année a également été marquée par une évolution notable des relations avec les États‑Unis. Le président américain Donald Trump a annoncé à Riyad, le 13 mai dernier, la levée des sanctions contre la Syrie. Il a rencontré le lendemain le président al‑Charaa, puis à New York et enfin à Washington, devenant ainsi le premier président syrien à visiter la Maison‑Blanche depuis l’indépendance du pays en 1946. Ces efforts ont abouti à la levée de toutes les sanctions américaines, y compris la « loi César », que Trump a officiellement abrogée le 18 décembre dernier après son adoption par le Congrès.
Année de construction et de développement
À la fin de 2025, la Syrie semble être à l’aube d’une nouvelle étape pleine d’opportunités, s’appuyant sur ses réalisations diplomatiques et économiques, et déterminée à transformer ses plans en projets concrets au service des citoyens, afin de rétablir son rôle naturel dans la région.
L’année 2026 représente une opportunité de consolider la place de la Syrie, non seulement sur la carte politique et économique, mais aussi comme un État stable et actif dans la sécurité régionale, capable de contribuer à bâtir un avenir meilleur pour son peuple et pour la région entière.
L’année 2025 a été la naissance de la nouvelle Syrie, celle qui a mis fin à un demi‑siècle de despotisme pour s’orienter vers la stabilité, le développement et l’ouverture internationale. Ce qui a été accompli au cours de cette année n’est pas de simples réalisations passagères, mais la fondation d’un long processus de construction durable, plaçant le pays sur la voie de la réalisation des aspirations de son peuple et de la récupération de sa place historique comme État central dans la région et dans le monde.
L.S.