Berlin-SANA
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a réaffirmé l’engagement de l’Allemagne à poursuivre son soutien à la Syrie et à son peuple afin qu’ils puissent construire leur propre avenir.
Dans un communiqué publié par le Centre d’information du ministère allemand des Affaires étrangères avant son départ pour la Syrie aujourd’hui, M. Wadephul a déclaré : « En se libérant de la dictature d’Assad, le peuple syrien est entré dans une nouvelle phase, et nous souhaitons désormais l’aider à construire son propre avenir. »
M. Wadephul a ajouté : « Nous savons le cauchemar qu’avait vécu le peuple syrien. Les années de guerre ont laissé des blessures profondes qui mettront des années, voire des décennies, à guérir. »
Il a souligné que la Syrie est confrontée à d’énormes défis et que l’Allemagne soutient ses efforts pour instaurer la sécurité et la stabilité en levant toutes les sanctions économiques qui lui étaient imposées. Berlin a agi rapidement et avec détermination au niveau européen, notamment par le biais de l’aide humanitaire, du soutien au déminage et à la neutralisation des munitions non explosées, de l’élargissement rapide des activités de l’ambassade d’Allemagne à Damas et des investissements que les entreprises allemandes souhaitent réaliser en Syrie.
« La Syrie est située à proximité immédiate de l’Union européenne, et tout ce qui s’y passe a des répercussions directes et indirectes sur nous, en Allemagne. La stabilité de la Syrie est dans l’intérêt de l’Allemagne, et c’est pourquoi nous souhaitons également que la Syrie se redresse économiquement le plus rapidement possible », a-t-il affirmé.
Le ministre allemand des Affaires étrangères a rappelé que, pendant la guerre, plus d’un million de Syriens ont cherché refuge en Allemagne, et que nombre d’entre eux y ont trouvé non seulement protection, mais aussi un nouveau foyer. Certains envisagent même de retourner à Damas pour contribuer à la reconstruction de leur pays.
Il a émis l’espoir de voir s’approfondir la relation privilégiée entre la Syrie et l’Allemagne.
Raghda Bittar