Hama – SANA / Le président de la République arabe syrienne, Ahmad Al-Charaa, a affirmé que les Syriens ont une dette due à Hama et qu’il nous incombe de la régler avec amour et fraternité, soulignant que la blessure de Hama ne concernait pas seulement les habitants de Hama mais tous les Syriens, et qu’elle a perduré plus de quarante ans.
Le président Al-Charaa a déclaré, dans un discours prononcé lors de sa participation aux activités de la campagne « Fidélité à Hama », que la libération de Hama a constitué un tournant majeur dans le cours de la bataille. « Hama est une école de sacrifice, de patience et de libération ; elle a aussi été une école d’élévation au‑dessus des blessures, de regard tourné vers l’avenir sans oublier le passé. Aujourd’hui, nous construisons notre avenir sur la base de ce passé douloureux », a-t-il précisé.
Il a ajouté : « Le secret de la réussite de la bataille a été l’alliance qui s’est formée entre les acteurs de la révolution syrienne. Aujourd’hui, le défi de la reconstruction exige l’unité des Syriens et la conjugaison de tous les efforts dans la bataille de l’édification et de la prospérité ».
Le président Al-Charaa a poursuivi : « Hama a donné une grande leçon à toute la nation en matière de sacrifice et de dévouement. Aujourd’hui, nous ne craignons pas pour Hama, mais nous puisons en elle notre force ».
Il a affirmé : « La campagne de Hama a joué un rôle immense dans la révolution syrienne bénie et a payé un lourd tribut en son soutien. Quiconque participe et contribue à la reconstruction des localités détruites et aide au retour des habitants dans leurs foyers, leurs maisons et leurs fermes, mérite un grand honneur ».
Et de conclure : « Les Syriens ont une dette due à Hama, et aujourd’hui il nous incombe de régler cette dette avec amour et fraternité ».
A.Ch.