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Reading: 17 000 détenus et 2 400 morts sous la torture dans la branche 300 d’Assad
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Agence Arabe Syrienne de Presse (SANA) > Dernières nouvelles > Actualités locales > 17 000 détenus et 2 400 morts sous la torture dans la branche 300 d’Assad

17 000 détenus et 2 400 morts sous la torture dans la branche 300 d’Assad

21 heures il y a
17 000 detenus et 2 400 morts sous la torture dans la branche 300 dAssad Agence Arabe Syrienne de Presse (SANA)

Damas, (SANA) – Dans un rapport choquant mettant en lumière l’un des aspects les plus sombres de la machine d’oppression du régime déchu, le Réseau syrien pour les droits de l’homme a dévoilé le rôle réel et caché joué par la « branche 300 », officiellement connue à l’époque d’Assad comme la « branche contre‑espionnage » relevant des services de renseignement généraux. En réalité, cette branche traquait toute personnes opposantes dans le pays.

Chiffres et violations terrifiants

Selon le rapport, la « branche 300 » a enregistré des chiffres effroyables révélant l’ampleur de la tragédie en son sein : 17 438 cas de détention arbitraire et 2 463 morts sous la torture depuis le début de la révolution syrienne en 2011.

Ce rapport s’appuie sur une analyse minutieuse de documents sécuritaires divulgués, de correspondances internes, ainsi que sur des témoignages influents de survivants et de familles de victimes. L’ensemble dresse un aperçu détaillé d’une branche opérant dans l’ombre, au centre de Damas, devenue un obstacle majeur à toute tentative de liberté ou de contact avec le monde extérieur, et un témoin de la manière dont une institution étatique a été transformée en machine de répression systématique contre son peuple.

De la « lutte contre l’espionnage » à la « surveillance des réunions et des finances »

La branche 300 a été créée à la fin des années 1970 – début des années 1980, avec pour mission officielle de surveiller les étrangers et de lutter contre l’espionnage. Mais selon le rapport, cette mission a été complètement déformée par la suite.

En 2011, la branche 300, l’une des branches centrales des services de renseignement généraux, est devenue un outil destiné à renforcer la capacité du régime à surveiller l’activité politique et sociale. Elle a formé des groupes affiliés dans tous les gouvernorats syriens, élargissant la notion de « suspicion de collaboration avec des entités étrangères » jusqu’à englober presque toute activité. La branche surveillait les diplomates, les employés d’organisations internationales, et allait jusqu’à suivre les réunions de partis et d’opposants syriens dans des capitales voisines comme Beyrouth, ainsi qu’à analyser les transferts financiers et les communications internationales de simples citoyens syriens.

Un bâtiment fermé et secret au centre de Damas

Le siège principal de la branche 300 se trouvait dans le quartier sécuritaire de Kafr Sousseh à Damas, dans un bâtiment totalement fermé, sans aucune enseigne indiquant son identité. Son architecture reflétait la nature clandestine de son activité : un étage inférieur abritant des cellules individuelles et collectives, ainsi que des salles d’interrogatoire et de torture ; et un étage supérieur comprenant les bureaux des officiers, les services d’archivage et de communication.

Il était dirigé par un officier de grade de général, et fonctionnait comme une partie intégrante du réseau des renseignements généraux, en coordination avec d’autres branches telles que la branche intérieure (251) chargée de la surveillance interne, la branche extérieure (279) chargée du suivi des expatriés, et la branche technique (280) spécialisée dans l’écoute et la surveillance électronique. Cette coordination étroite faisait de la branche 300 une partie essentielle du réseau sécuritaire répressif, transmettant ses rapports directement au Bureau de la sécurité nationale, et donc au sommet de l’hiérarchie du pouvoir du régime déchu de Bachar al‑Assad.

De la détention arbitraire au chantage financier

Les violations commises dans la branche 300 n’étaient pas aléatoires, mais faisaient partie d’une politique systématique visant à instaurer un climat de terreur empêchant toute forme d’opposition.

Arrestations arbitraires massives

La branche n’avait pas besoin de mandats judiciaires. Un simple appel téléphonique international, une visite à une organisation de défense des droits humains, ou même un soupçon de manque de loyauté politique suffisait pour viser une personne. Le réseau a documenté 17 438 cas d’arrestations visant des activistes, des journalistes, des fonctionnaires et même des étrangers. Les détenus étaient d’abord transférés à la branche 300 pour un interrogatoire préliminaire avant d’être envoyés vers des branches plus brutales comme celle 215 ou la prison de Saydnaya.

Torture pour extorquer des aveux

Les interrogatoires reposaient sur des accusations préfabriquées, telles que « contact avec des entités étrangères », « réception de financements » ou « atteinte à l’État ». Pour obtenir des aveux, les enquêteurs recouraient aux formes de torture les plus atroces : électrocution, suspension, privation de sommeil et menaces d’agressions sexuelles. Le rapport recense 2 463 cas de torture, dont beaucoup ont abouti à la mort des victimes.

Violations supplémentaires

La branche pratiquait également le chantage financier envers les familles des détenus contre de fausses informations ou de fausses promesses de libération. Elle surveillait les communications internationales sans aucun mandat judiciaire et privait les détenus de soins médicaux, laissant certains mourir d’hémorragies dans leurs cellules.

Derrière ces chiffres froids se cachent des histoires humaines terrifiantes relatant la souffrance vécue par les détenus dans la branche 300. Les témoignages recueillis par le Réseau syrien pour les droits de l’homme révèlent un schéma constant de violations brutales.

Ahmad Al‑Fateh

Ahmad Al‑Fateh, un citoyen soudanais qui résidaient au Royaume‑Uni, est devenu l’une de ces victimes. Arrêté à Damas en 2011 lors d’un déplacement professionnel, il fut accusé d’espionnage pour le compte du Royaume‑Uni. Il subit des tortures sévères pour le forcer à avouer, ce qui détériora gravement son état de santé. Après des années de détention à Saydnaya, il fut relâché sans qu’il récupère ses documents de résidence britanniques.

Leila Khaled

Quant à Leila Khaled, une activiste de Homs, elle raconte avoir été arrêtée en 2012 lors d’une visite à Damas. Elle fut détenue dans des cellules sombres et soumise à une pression psychologique et physique intense pour la forcer à fournir des informations sur les activités de sa famille. Après plusieurs semaines, elle fut transférée à la prison centrale d’Adra, où sa souffrance se poursuivit.

Karim Abdel‑Rahman

Le témoignage de Karim Abdel‑Rahman, un fonctionnaire de Damas, est similaire. Arrêté en 2013 sur son lieu de travail, il fut interrogé sur ses liens supposés avec des médias étrangers et soumis à des électrochocs durant des interrogatoires violents. Il fut ensuite transféré à la branche 285 sans aucun mandat officiel, et ne fut libéré qu’après que sa famille eut payé d’importantes sommes d’argent.

Ces récits montrent que la branche 300 n’était pas un simple centre de collecte d’informations, mais une scène de crimes atroces où la torture et la pression psychologique servaient à extorquer des aveux préfabriqués, en violation flagrante des conventions internationales des droits humains.

Le rapport affirme que ces violations n’étaient pas des actes isolés commis par des officiers déviants, mais une politique d’État. Selon le principe de responsabilité hiérarchique en droit international, les dirigeants des services de renseignement généraux portent une responsabilité directe pour les crimes commis par leurs branches, y compris la branche 300.

Le rapport indique que seuls trois responsables ont dirigé les services de renseignement généraux depuis 2011, période marquée par les violations les plus graves :

Le général Zuhair Hamad (2011–2012), qui supervisa le début de la répression contre les manifestants.

Le général Mohammad Dib Zaitoun (2013–2019), qui dirigea le corps durant les années les plus sanglantes du conflit.

Le général Hussam Mohammad Louka (2020–2024), chargé de rétablir la poigne sécuritaire dans les zones reprises par le régime.

Cette continuité, notamment les sept années de la conduite du général Zaitoun, montre que la répression était une stratégie délibérée émanant des plus hauts niveaux du pouvoir.

Le rapport conclut que les violations commises dans la branche 300 constituent des crimes contre l’humanité en raison de leur caractère systématique et de leur lien avec une politique d’État visant des civils de manière large et organisée. Ces crimes sont imprescriptibles et nécessitent la poursuite des responsables.

Sur la base de ces conclusions, le rapport formule plusieurs recommandations essentielles :

1 — Responsabilité judiciaire : poursuivre tous les responsables impliqués, y compris les trois dirigeants des services de renseignement.

2 — Restructuration : soumettre tout futur corps de renseignement à un contrôle parlementaire et judiciaire strict.

3 — Protection des victimes et témoins : garantir des programmes complets de protection, ainsi qu’un soutien psychologique et juridique.

4 — Droit à la vérité : préserver les archives des branches sécuritaires comme preuves des crimes et garantir aux familles le droit de connaître le sort de leurs proches disparus.

AM. / A.Ch.

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L’agence nationale officielle de presse de la Syrie, fondée le 24 juin 1965. Elle est affiliée au Ministère de l’Information et son siège est à Damas.

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