Damas – SANA/ Avec la participation de plus de 40 pays issus de différents continents, la 21ᵉ édition du Festival international du film de Kazan a débuté aujourd’hui dans la ville de Kazan, capitale de la République du Tatarstan en Russie, et se poursuivra jusqu’au 9 septembre courant.
La Syrie est représentée dans la compétition officielle des courts métrages de fiction par le film « Amani » du réalisateur et scénariste Mohamed Samir Tahan, produit par l’Organisme général du cinéma, aux côtés de neuf autres films internationaux.
Karim et Amani… Symbole de l’enfance perdue au milieu des décombres de la guerre
Le film met en lumière la réalité du travail des enfants en Syrie et les effets dévastateurs de la guerre sur l’enfance, à travers l’histoire de « Karim », un enfant travaillant dans les décharges, à la recherche d’une fillette imaginaire nommée « Amani ».
« Amani » devient un symbole des rêves perdus et de la sécurité recherchée, incarnant ainsi la souffrance de milliers d’enfants syriens privés de leur enfance, tout en gardant l’espoir d’un avenir plus humain.
Amani à Kazan… Un message artistique de la Syrie au monde
Le réalisateur Tahan a affirmé, dans une déclaration à l’agence SANA, que la participation du film « Amani » au Festival du film de Kazan représente une fenêtre importante pour le dialogue culturel et la présentation du récit humain du peuple syrien, marqué par la souffrance et la résilience. Il a également indiqué sa participation au festival avec un nouveau projet cinématographique en compétition avec 13 œuvres internationales, ce qui renforce les perspectives de coopération cinématographique future.
Le Festival de Kazan constitue une plateforme internationale de dialogue et d’échange culturel, réunissant chaque année des cinéastes du monde entier pour promouvoir les valeurs de paix et de tolérance à travers l’art. La participation de la Syrie à la compétition officielle du festival confirme le rôle du cinéma national dans l’expression de ses causes humaines et nationales.
À travers le film « Amani », le cinéma syrien poursuit la transmission de la souffrance de l’enfance, en utilisant l’art comme outil culturel et humanitaire pour défendre les droits des enfants et mettre en lumière la lutte des Syriens pour la dignité et la liberté.
M.Ch.