New York-SANA
L’Algérie, la Somalie, le Koweït, la Jordanie et la Tunisie ont appelé à la réforme du système des Nations unies afin de le rendre plus juste et plus efficace dans le traitement des questions de paix et de sécurité internationales.
Dans des communiqués publiés à l’occasion du 80e anniversaire de la création de l’ONU, les représentants de ces pays ont dit, que ce qui est requis, c’est de rendre cette organisation plus équitable en réformant le Conseil de sécurité et en l’élargissant afin qu’il reflète les équilibres de pouvoir actuels, en garantissant une représentation plus large des pays en développement et arabes, et en limitant l’usage du droit de veto.
Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, a réitéré son appel à la réforme du Conseil de sécurité international et à la levée de l’injustice faite à l’Afrique, affirmant son attachement ferme aux principes et objectifs de la Charte onusienne.
Quant au conseiller principal de la mission permanente de la Somalie, Ahmed Boutan, il a estimé que « la structure du Conseil de sécurité est dépassée » et ne reflète plus la réalité changeante du monde.
De son côté, le vice-ministre des Affaires étrangères du Koweït, Cheikh Jarrah Jaber Al-Ahmad Al-Sabah, a souligné l’importance de réformer le système des Nations unies, de renforcer sa capacité d’anticipation et d’alerte précoce, et de respecter strictement sa Charte ainsi que le droit international, sans duplicité ni sélectivité.
Pour sa part, Fouad al-Majali, porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, a réaffirmé dans un communiqué l’engagement indéfectible de son pays envers les principes et objectifs de la Charte des Nations unies.
L.S.