Damas-SANA/ L’olivier est considéré comme l’un des arbres les plus importants du territoire syrien, avec plus de 101 millions d’arbres, dont environ 90 millions sont productifs. Il occupe la troisième place parmi les cultures syriennes et contribue à environ 3 % du revenu national et à 9,5 % des revenus agricoles. L’olivier fournit du travail à environ 300 000 familles syriennes.
La superficie plantée d’oliviers en Syrie est estimée à 674 mille hectares, ce qui constitue 12 pour cent de la superficie totale cultivée, selon le directeur du Bureau de l’olivier au ministère de l’Agriculture et de la Réforme agraire, Abir Jawhar, qui a expliqué dans une déclaration à SANA que la production d’huile d’olive au cours de la saison 2024 s’élevait à 122 mille tonnes, et la consommation locale s’élevait à 100 mille tonnes, ce qui signifie qu’il y a un excédent pour l’exportation d’environ 22 mille tonnes, tandis que la production finale d’olives pour la saison susmentionnée s’élevait à environ 761 764 tonnes, dont 20 pour cent ont été alloués aux olives de table et 80 pour cent à l’extraction d’huile.
Selon Jawhar, il existe 35 entreprises de filtration et de conditionnement d’huile d’olive en Syrie, produisant des contenants de différentes tailles et types, conformes aux normes syriennes et internationales. Ces entreprises exportent vers de nombreux pays arabes et étrangers.
Jawhar a estimé que la collaboration avec les organisations internationales concernées par le secteur oléicole est l’un des facteurs les plus importants pour développer ce secteur et le transformer en un secteur économique qui attire les investissements et est capable de faire face aux défis auxquels il souffre au niveau local en raison des circonstances auxquelles il a été exposé au cours de la période passée, ce qui a conduit à une baisse de sa faisabilité économique, en plus des défis représentés par le changement climatique et la concurrence accrue sur les marchés mondiaux.
Jawhar a expliqué que la Syrie avait déjà rejoint le Conseil oléicole international en 1998, conformément à l’Accord international des Nations Unies sur l’huile d’olive, et avait grandement bénéficié du soutien qu’il apportait aux États membres.
Le Conseil a mis en œuvre un programme de promotion et de revitalisation de l’huile d’olive syrienne, un projet d’inventaire et d’évaluation des ressources génétiques des variétés d’olives, et un soutien technique et des cours de formation dans tous les domaines liés au secteur oléicole.
Il a également apporté un soutien à la recherche visant à étudier l’impact du changement climatique actuel et à évaluer la sensibilité des variétés d’olives à ces changements dans les pays arabes, un soutien scientifique et un développement d’expertise grâce à des bourses financées par le Conseil dans des universités en Espagne et en Italie.
M.Ch.