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Astana/ Les pays garantissant l’accord sur l’arrêt des combats en Syrie ont réaffirmé aujourd’hui leur fort attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, ainsi qu’à la lutte contre le terrorisme dans ce pays.
Une déclaration lue par le ministre kazakh des AE, Kairat Abdrakhmanov, au terme de la séance publique de la réunion Astana 6, fait noter que les pays garantissant l’accord sur l’arrêt des combats en Syrie, à savoir: la Russie, l’Iran et la Turquie, ont réaffirmé leur attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne conformément à la résolution du Conseil de sécurité N°2254, soulignant que ces pays étaient parvenus à un accord sur la création des zones de désescalade, dont Idleb.
La déclaration souligné que les trois pays garants ont assuré que la création des zones de désescalade est une mesure provisoire qui durera six mois prolongeables sur la base de la réunion entre les pays garants et ont insisté sur le fait que la création de ces zones ne portera point atteinte à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne.
La déclaration proclame la création d’un centre de coordination commun irano-russo-turc pour coordonner l’action des forces qui observent les zones de désescalade.
La déclaration insiste sur l’importance de la lutte contre le terrorisme et de l’éradication des terroristes des deux réseaux de “Daech” et du “Front Nosra” et de tous les personnes, les groupes et les entités affiliés à Al-Qaïda et à ces deux réseaux en tant que résultat de la création des zones de désescalade.
La déclaration appelle à l’envoi et à la garantie de l’accès des aides humanitaires au peuple syrien, à la facilitation des mesures humanitaires relatives au désamorçage des mines, à la protection des sites archéologiques et à la reconstruction des infrastructures, dont les établissements économiques et sociaux.
La déclaration appelle également les parties concernées et les représentants de l’ “opposition syrienne” à profiter de la situation positive afin de renforcer les efforts déployés pour relancer le dialogue inter-syrien et le processus politique à Genève sous les auspices des Nations unies, ainsi que les autres initiatives.
Et la déclaration de poursuivre : ” Les pays garants ont réitéré leur attachement à l’exécution des articles du mémorandum conclu le 4 mai 2017 et des autres décisions prises dans le cadre des réunions d’Astana”.
La déclaration souligne que la prochaine réunion d’Astana sur la Syrie se tiendra à la fin du mois prochain dans la capitale kazakhe, Astana.
Jaafari : Le gouvernorat d’Idleb est devenu parmi les quatre zones de désescalade en Syrie
Le chef de la délégation de la République arabe syrienne à la réunion Astana 6, Bachar Jaafari, a indiqué que le gouvernorat d’Idleb est devenu parmi les quatre zones de désescalade en Syrie.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue au terme de la réunion Astana 6, Jaafari a dit : « Le 6e round des réunions d’Astana a été clôturé aujourd’hui avec succès. On s’est mis d’accord sur plusieurs documents, notamment celui relatif à la création d’une zone de désescalade dans le gouvernorat d’Idleb ».
« Nous, en Syrie, nous soutiendrons toute initiative contribuant à l’arrêt de l’effusion de sang des Syriens et à la réduction de leur souffrance », a-t-il fait noter.
Jaafari a mis l’accent sur les victoires réalisées par l’armée arabe syrienne à Deir Ezzor en soutien des forces alliées, soulignant que le siège, imposé par le terrorisme pendant plus de trois ans aux habitants de cette ville, avait été brisé.
Il a affirmé que les victoires de l’armée arabe syrienne sur le réseau terroriste « Daech » sur plusieurs fronts en Syrie démontrent la détermination de la République arabe syrienne à la libération de tous les territoires syriens de tous les réseaux terroristes armés.
Quant au sérieux de la Turquie dans l’engagement à l’accord sur les zones de désescalade, Jaafari a fait savoir que le niveau de l’engagement doit être suivi par les deux autres garants « la Russie et l’Iran ».
« La présence de toute force étrangère sur les territoires syriens sans l’admission du gouvernement syrien est illégale », a-t-il dit.
Jaafari a souligné que le processus d’Astana était la seule plateforme qui avait réussi.
Par ailleurs et dans une déclaration à SANA, Jaafari a qualifié de « positive » la déclaration finale de la réunion Astana 6.
Il a assuré que la déclaration finale est importante dans son ensemble, notamment ce qu’il a inclus sur l’engagement de tous, dont la Turquie, la Jordanie, « Israël » et les Etats-Unis, sans les dénommer, ainsi que les trois pays garants, à la souveraineté, à l’indépendance politique et à l’unité des territoires de la Syrie.
« En vertu de la déclaration, il faut que la Turquie et les groupes opposants armés qui ont pris part à la réunion et admis la déclaration, luttent contre le terrorisme aux côtés de l’armée arabe syrienne, des alliés et des amis », a-t-il fait savoir.
Lavrentiev: Les documents adoptés à Astana 6 sont la base solide pour la consolidation de l’arrêt des combats en Syrie
Le chef de la délégation russe à la réunion d’Astana, Alexander Lavrentiev, a émis l’espoir que les documents adoptés pendant la réunion d’Astana 6 deviendraient une base solide pour la consolidation de l’accord sur l’arrêt de combats en tant que condition principale pour aller de l’avant dans le dialogue entre le gouvernement syrien et l’ “opposition”.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue au terme du 6e round de la réunion d’Astana, Lavrentiev a fait noter : « Nous espérons que les participants aux pourparlers qui ont eu lieu aujourd’hui profitent des résultats positifs auxquels on est parvenu pour lancer le processus politique en Syrie », indiquant que ce qui compte c’est la préservation de la souveraineté de la Syrie et de son intégrité territoriale.
Il a, en outre, insisté sur l’importance de l’adhésion des parties constructives de l’opposition à la lutte contre les réseaux terroristes en Syrie, tels que “Daech” et le “Front Nosra”.
Il a estimé que l’unification des Syriens dans la lutte contre le terrorisme permettra non pas uniquement de réaliser des changements sur le terrain, mais aussi de former une base pour améliorer la confiance entre les parties.
De Mistura : Importance de profiter de la réunion d’Astana 6 pour relancer le processus politique à Genève
L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a affirmé l’importance de profiter des résultats de la réunion d’Astana 6 au niveau des zones de désescalade afin de relancer le processus politique à Genève.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui au terme du 6e round des pourparlers d’Astana 6, de Mistura a fait savoir qu’il visitera New York pour y discuter avec le secrétaire général de l’ONU de l’étape suivante et pour fixer la date du lancement du prochain round de Genève.
Abdrakhmanov : La communauté internationale doit soutenir le processus d’Astana
Le ministre kazakh des Affaires étrangères, Kairat Abdrakhmanov, a appelé la communauté internationale à soutenir le processus d’Astana, insistant sur l’importance qu’il y ait une coopération efficace par les forces régionales et internationales pour régler la crise en Syrie.
Lors de la séance finale de la réunion d’Astana 6, Abdrakhmanov a précisé que la communauté internationale doit soutenir les réunions d’Astana qui sont en mesure de construire un meilleur avenir pour le peuple syrien, soulignant que les accords conclus pendant les réunions d’Astana sont le résultat des efforts que toutes les parties avaient déployés.
Abdrakhmanov a affirmé la disposition de son pays à poursuivre le processus d’Astana pour tenir les pourparlers inter-syriens et pour résoudre la crise en Syrie.
Jaberi Ansari met l’accent sur le succès du 6e round des pourparlers d’Astana
Le chef de la délégation iranienne à la réunion d’Astana 6, Hossein Jaberi Ansari, a affirmé le succès du 6e round des réunions d’Astana.
Dans une déclaration qu’il a donnée à la Chaîne de TV Al-Alam, Jaberi Ansari a fait savoir qu’on est convenu de quatre documents dans le cadre de la réunion d’Astana, lesquels sont liés aux détails procéduraux des zones de désescalade, dont la 4e zone à Idleb.
Il a indiqué qu’aucune invitation officielle n’avait été adressée à n’importe quel pays sur l’observation de la cessation des hostilités en Syrie, faisant noter que cette question dépend de l’entente et de l’unanimité entre les pays garants.
R.F. / A. Chatta
