Doha, (SANA) – Le président syrien Ahmad Al-Charaa a affirmé aujourd’hui que le pays progresse vers la stabilité et la croissance économique malgré les défis.
Dans un entretien avec la journaliste Christiane Amanpour, présentatrice vedette des affaires internationales à CNN, dans le cadre de sa participation au Forum Doha 2025 qui s’est tenu dans la capitale qatarie sous le slogan le thème « Consolider la justice : des promesses à la réalité tangible », le président Al-Charaa a souligné que la reprise économique contribuera à la réalisation de la stabilité, et que les efforts sont déployés pour convaincre les États-Unis d’abroger la loi César, qui a été mise en place principalement pour tenir le régime déchu responsable de ses crimes contre le peuple syrien.

Le président al-Charaa ajouté que l’administration du président Donald Trump soutient la levée des sanctions contre la Syrie et que « la plupart des pays du monde vont dans le même sens ». Il a fait savoir que la définition du terrorisme se reflète dans le nombre de victimes dans la bande de Gaza, un chiffre qu’il a estimé à quelque 70 000 personnes innocentes.
Le président al-Charaa a également rappelé que, sous le régime déchu, plus d’un million de Syriens ont été tués, plus de 250 000 personnes ont disparu et plus de 13 millions de personnes ont été déplacées.
« Il y a eu des guerres dans la région, comme en Irak et en Afghanistan, où la majorité des victimes étaient des innocents, tandis que les meurtriers sont ceux qui qualifient les autres de terroristes », a fait noter M. Al-Charaa.
M. Al-Charaa a précisé : « Nous sommes soucieux de garantir les droits de la femme syrienne, elle est déjà autonomisée dans la société, et nous œuvrons pour qu’elle soit présente au gouvernement et à l’Assemblée du peuple, et il n’y a aucune crainte pour elle ».
Le président Al-Charaa a insisté sur le fait que la Syrie a traversé des périodes critiques au cours des soixante dernières années, marquées par l’isolement et le blocus économique, soulignant que les politiques du régime déchu ont poussé la plupart des acteurs internationaux à se détourner de la Syrie.
« Après la libération, nous avons œuvré au rétablissement de nos relations internationales », a-t-il déclaré.
M. Al-Charaa a affirmé que toutes les mesures adoptées par le gouvernement servent les intérêts de la Syrie et visent à récupérer son rôle et sa position régionale et internationale importante. « La Syrie est passée d’une zone exportatrice de crises à une région pouvant devenir un exemple à suivre de stabilité régionale », a-t-il dit.
RF.