Damas-SANA/ Le ministre de l’Information, Dr Hamza Al-Mustafa, a affirmé que le lancement de l’Agence de presse arabe syrienne – SANA – dans sa nouvelle version, la place en tête de file des médias officiels, pour conduire les institutions médiatiques vers un renouvellement du discours et le développement d’un langage professionnel et objectif, plus vivant et plus proche des citoyens.
Lors de la cérémonie de lancement de la nouvelle version de SANA, Dr Al-Mustafa a déclaré : « Nous nous réunissons aujourd’hui pour annoncer le lancement de l’agence SANA sous sa nouvelle forme, dont le nom est longtemps resté associé dans la mémoire collective à l’époque du régime déchu, lorsqu’elle était devenue un outil de propagande justifiant la répression et falsifiant les faits ».
Il a ajouté : « À SANA, nous nous engageons aujourd’hui à ouvrir une nouvelle page, où l’agence retrouvera son rôle naturel de tribune professionnelle et nationale, dédiée à la transmission fidèle et responsable de l’information. Nous redéfinissons ainsi son rôle et sa mission pour qu’elle redevienne un service d’information national complet, visant à relayer les événements, refléter la société et fournir une source fiable d’informations sur la Syrie, tant au niveau local qu’international ».
Le ministre de l’Information : la nécessité d’une source officielle est une condition pour regagner la confiance du public
Le ministre a expliqué que le besoin d’une source officielle fiable et transparente n’est plus un luxe, mais une condition essentielle pour reconstruire l’espace public et regagner la confiance du public. Il a précisé que SANA ressemblait auparavant à un simple blog gouvernemental, retransmettant les textes tels qu’ils étaient reçus et publiant quelques nouvelles par jour. L’ambition est désormais de la transformer en un service d’information professionnel et objectif, traitant les événements avec expertise.
Dr Al-Mustafa a déclaré également : « L’équipe de SANA a travaillé jour et nuit pour faire évoluer la production journalistique, passant de 20 ou 25 articles par jour à environ 100 ou 120 articles quotidiens. Cela représente une transformation quantitative majeure, qui sera accompagnée d’une amélioration exceptionnelle de la qualité du contenu proposé. »
SANA est devenue un service d’information intégré
Il a ajouté : « SANA n’est plus un simple texte, mais un véritable service. Elle ne se contente plus de répéter des slogans, mais rassemble les faits grâce à un réseau de 164 correspondants, environ 75 collaborateurs, et une équipe de reporters répartis dans le monde entier, en coopération avec les autres institutions médiatiques nationales ».
Le ministre a poursuivi : « Dans les médias gouvernementaux, nous avons décidé d’adopter notre propre ligne éditoriale. Nous ne diffusons pas l’information parce qu’elle est rapide, mais parce qu’elle est certaine. Nous sommes fiers de SANA et des autres institutions, qui, bien qu’en pleine évolution, ont transmis les nouvelles avec objectivité et honnêteté, avec une marge d’erreur quasi nulle ».
Dr Al-Mustafa a déclaré : « À SANA et dans les médias nationaux, nous misons sur l’accumulation d’expérience pour améliorer les compétences, et sur l’engagement envers la crédibilité et la transparence pour regagner la confiance des Syriens après des décennies de rupture forcée. Nous adoptons de nouveaux outils de communication, et l’agence cherche à diversifier ses moyens : du texte et de l’image aux reportages sur le terrain, de la diffusion numérique à l’interaction directe avec le public ».
Enfin, le ministre de l’Information a adressé ses remerciements au président de la République, M. Ahmad Al-Charaa, pour la confiance accordée qui a permis d’atteindre ce jour, ainsi qu’à l’équipe de SANA, qui a travaillé avec acharnement, malgré des moyens limités et de nombreuses difficultés, en gardant à l’esprit ce moment et ce qui suivra, assumant leurs responsabilités et relevant les défis.
M.Ch.