Idleb-SANA/ Lors de sa soirée inaugurale dans la région sud d’Idleb, la campagne « Fidélité à Kafranbel » a recueilli des dons dépassant les 3 millions de dollars américains, visant à améliorer les services de la ville et à réhabiliter les infrastructures publiques détruites par la machine du régime déchu.

La campagne a été lancée depuis la cour de l’école détruite de Dhî Qâr, au cœur de la ville, avec une large participation des habitants et des représentants des instances officielles et populaires.
Abdullah Al-Suwaid, l’un des organisateurs, a déclaré à l’agence SANA : « Nous avons lancé cette campagne pour aider les déplacés à revenir dans leur ville, et notre objectif est de réhabiliter les infrastructures et les installations publiques détruites ».
De son côté, le directeur de la campagne, Fadl Al-Akl, a déclaré : « Le régime criminel d’Assad s’est vengé de la ville de Kafranbel en la détruisant à cause de sa voix et de ses pancartes qui ont atteint une renommée mondiale ». Il a précisé que « 7000 maisons ont été détruites, ainsi que 40 mosquées et écoles touchées par la destruction du régime déchu ».

Le responsable des relations publiques de la campagne, Mohammad Al-Sheikh, a expliqué que plus de 3 millions de dollars ont été collectés grâce à l’enthousiasme des donateurs et des amoureux de Kafranbel. Il a déclaré : « Notre objectif est de commencer à préparer les infrastructures et les installations publiques afin de rendre la ville habitable pour le retour de ses habitants ».
Abdel Nasser Qaddour, l’un des participants originaires de la ville, a déclaré : « J’ai parcouru 100 km pour assister à cet événement. Kafranbel a donné des martyrs et fait de grands sacrifices durant les années de la révolution, elle mérite toute la reconnaissance et la fidélité ».

Kafranbel, la ville dont les pancartes et les messages de la révolution ont résonné dans les rues du monde, se tient aujourd’hui sur ses ruines, mais elle continue de vibrer de vie et de volonté.
Après des années de déplacement et de destruction, elle revient pour prouver que la mémoire ne s’efface pas, et que les villes qui ont connu le chemin de la liberté peuvent renaître, lorsque leurs enfants lui restent fidèles.

M.Ch.