Idleb – SANA / Le ministre de l’Information, Hamza Al-Mustafa, a appelé à soutenir la campagne « Fidélité à Idleb », qui est le gouvernorat le plus marginalisé dans l’histoire moderne de la Syrie, tout en étant le plus audacieux dans la lutte contre l’injustice et le despotisme. « Le gouvernorat d’Idleb avait beaucoup donné et enduré. A partir duquel et grâce auquel la Syrie s’est libérée », a-t-il précisé.
Dans un tweet sur « X », le ministre de l’Information a déclaré : « Idleb a longtemps été qualifiée de ville oubliée, non pas en raison de son riche passé ou de ses nombreux vestiges historiques et civilisationnels, mais parce que le gouvernorat d’Idleb était le plus marginalisé dans l’histoire moderne de la Syrie ».
Il a ajouté : « Cette marginalisation n’est pas liée à son éloignement géographique, mais à une position politique. Depuis longtemps, le gouvernorat d’Idleb s’est distingué par sa voix forte contre l’oppression et le despotisme. L’étincelle de la résistance a commencé dans les années 1960 et s’est intensifiée lors du soulèvement des années 1980 contre Hafez al-Assad, période durant laquelle plusieurs villes et régions ont subi des massacres similaires à ceux de Hama. Ce parcours de lutte a placé Idleb à l’avant-garde des gouvernorats qui ont accueilli la révolution ».
Le ministre a précisé qu’en mi-2011, Idleb avait enregistré plus de 1150 points de manifestation en une seule journée, un record dans l’histoire syrienne, et qu’il est resté le gouvernorat le plus assidu dans les manifestations pacifiques jusqu’à la fin de l’année 2012.
R.S. / A.Ch.