Manama-SANA
Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Assaad Hassan al-Chaibani, a affirmé que la Syrie avance avec confiance vers la consolidation de la stabilité, de la sécurité et du développement, en offrant aux citoyens syriens l’opportunité de reconstruire leur patrie et d’attirer les investissements étrangers.
Dans son discours au Forum du Dialogue de Manama 2025, al-Chaibani a expliqué que la phase de transition que traverse le pays repose sur trois principes fondamentaux interdépendants dont le premier est la réalisation de la stabilité sécuritaire aux niveaux local, régional et international, précisant que la Syrie jouit aujourd’hui d’une stabilité intérieure acceptable et qu’elle est devenue un partenaire actif des pays voisins dans la lutte contre le terrorisme, face à la menace des drogues et aux défis sécuritaires qui menacent la région et le monde.
Al-Chaibani a souligné que le deuxième principe de la vision syrienne consiste à adopter une diplomatie équilibrée disant: « Nous ne voulons pas que la Syrie soit fondée sur le principe de polarisation, ni qu’elle redevienne comme elle l’était sous le régime déchu, alignée d’un côté contre un autre».
Il a affirmé que la Syrie cherche à être une équidistance avec toutes les parties, en préservant des relations basées sur le respect mutuel, la coopération économique, l’ouverture et la promotion de la paix dans la région et dans le monde.
Al-Chaibani a indiqué que l’État syrien œuvre à renforcer la primauté du droit entre les citoyens, loin des divisions confessionnelles ou communautaires affirmant que la Syrie est un pays culturellement et ethniquement diversifié, qui constitue une source de sa force et sa richesse civilisationnelle, et qui favorise l’intégration entre les Syriens.
Al-Chaibani a souligné que la phase actuelle n’est pas exempte de grands défis, mais le gouvernement syrien les a affrontés avec détermination pour instaurer la justice et la paix civile.
Il a mentionné la création de la Commission nationale pour les personnes disparues pour traiter ce dossier humanitaire, qui concerne plus de 250 000 personnes disparues sous le régime déchu, ainsi que la formation de la Commission nationale pour la justice transitionnelle, visant à garantir la justice et la vérité pour tous, l’équité pour les victimes et l’interdiction de la répétition des violations.
Al-Chaibani a ajouté que les expériences historiques ont montré que l’absence de la justice mène au chaos, affirmant que la loi et la justice sont les fondements sur lesquels la Syrie s’appuie aujourd’hui pour éviter toute dérive vers un conflit interne.
Il a également évoqué les récentes élections parlementaires et législatives déroulées le mois dernier dans une atmosphère de transparence et de large participation, et qui seront couronnées par la tenue de la première session parlementaire représente la voix du peuple syrien à la fin du mois de novembre.
Ibtissam/ R.Fawaz