Le Caire-SANA / Le Conseil de la Ligue arabe, au niveau des ministres des Affaires étrangères, a réaffirmé son attachement indéfectible à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de la Syrie, tout en condamnant les incursions israéliennes qui constituent une violation manifeste de la Charte des Nations Unies et des résolutions internationales.
Dans les décisions et recommandations adoptées à l’issue de la 164ᵉ session ordinaire, le Conseil a mis en exergue la poursuite de l’engagement de la République arabe syrienne dans l’action arabe commune après la reprise de son siège à la Ligue arabe, soulignant l’importance de renforcer la participation syrienne aux mécanismes de la Ligue afin de promouvoir la coopération arabe collective et de faire face aux défis régionaux actuels.
Le Conseil a également salué les contributions humanitaires et de secours arabes et internationales destinées à alléger les souffrances des civils syriens et à fournir une aide médicale et alimentaire. Il a affirmé son soutien aux efforts arabes et internationaux visant à éradiquer les foyers des terroristes qui menacent la sécurité et la stabilité de la Syrie et de la région.
Les ministres ont réitéré leur appui à la revendication légale de la Syrie pour la restitution complète du Golan arabe syrien occupé jusqu’à la ligne du 4 juin 1967, sur la base des principes du processus de paix fondé sur les résolutions du Conseil de sécurité 242, 338 et 497, ainsi que sur le principe de la terre contre la paix.
Le Conseil a réaffirmé que la poursuite de l’occupation du Golan syrien depuis 1967 constitue une menace permanente pour la paix et la sécurité dans la région et dans le monde.
Les participants ont condamné l’incursion d’Israël, puissance occupante, sur les territoires syriens situés dans la zone séparation des forces entre les deux parties, ainsi que dans une série de sites adjacents au mont Hermon, dans les gouvernorats de Quneitra, de la Banlieue de Damas et de Deraa, ce qui constitue une occupation supplémentaire de territoires syriens en violation de l’accord de désengagement de 1974 entre la Syrie et Israël, et une transgression flagrante de la Charte des Nations Unies et des résolutions internationales pertinentes.
Enfin, le Conseil a souligné l’importance du rôle continu de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) dans la surveillance des violations israéliennes, et la nécessité pour toutes les parties concernées de respecter pleinement les dispositions de l’accord jusqu’au retrait complet d’Israël du Golan syrien occupé.
A.Ch.