Agence Arabe Syrienne Informations S A N A
New York/ Le Chargé d’affaires par intérim de la délégation de la Syrie auprès de l’ONU, le ministre conseiller, Loay Fallouh, a affirmé que la position de la Syrie est constante et de principe envers le rejet et la condamnation de l’usage de l’arme chimique et de tout autre type d’arme de destruction massive en tant qu’un crime contre l’humanité.
Dans le communiqué que la délégation a lu aujourd’hui devant la séance plénière tenue au sein du Conseil de sécurité sur ‘’la non-prolifération des armes de destruction massive…les mesures prises par les États pour mettre en vigueur la résolution n°1540’’, Fallouh a indiqué que l’une des violations les plus graves de la résolution n°1540 sur la non- prolifération des armes de destruction massive est la poursuite par les gouvernements et les services de renseignement de certains pays de fournir le soutien, le financement et la formation aux groupes terroristes armés et l’octroi des agents chimiques toxiques à ces groupes pour les utiliser contre les civils et les militaires.
Fallouh a fait noter que cette réunion est particulièrement importante à la lumière des menaces dues à la possession par les groupes terroristes armés des armes de destruction massive ou des équipements nécessaire pour la fabrication de ces armes, indiquant que les pays qui s’étaient opposés aux efforts de la Syrie et d’autres pays pour vider complètement le Moyen-Orient des armes de destruction massive, sont les mêmes qui œuvrent pour protéger l’arsenal nucléaire, chimique et biologique d’«Israël».
Fallouh a fait noter que le gouvernement syrien avait à plusieurs reprises mis en garde contre le danger de la possession par les groupes terroristes armés d’agents chimiques et contre leur usage comme arme contre les civils, en particulier par les groupes qui sont liés aux réseaux terroristes ‘’Daech’’, ‘’Front Nosra’’ et ‘’Al-Qaïda’’.
«La Syrie a adressé jusqu’à présent 108 messages au Conseil de sécurité, à la Commission de résolution n°1540, au Haut-Commissaire chargé des affaires du désarmement et du mécanisme d’enquête commune et aux commissions du Conseil de sécurité concernées par la lutte contre le terrorisme » a dit Fallouh qui ajouté que ces messages comprennent des informations authentifiées sur l’implication des gouvernements des pays connus dans l’octroi de matières chimiques toxiques aux groupes terroristes, tels que le chlore, la moutarde et le gaz sarin pour les utiliser comme une arme contre les civils.
A cet égard, Fallouh a rappelé l’incident de l’implication des services de renseignement du régime turc dans la contrebande du gaz sarin toxique avec les groupes terroristes en Syrie, après leur arrivée de la Libye en 2013.
Et Fallouh de poursuivre : ‘’Les déclarations et les accusations fabriquées et propagées au cours des deux derniers jours par des responsables occidentaux et les représentants de leurs gouvernements, font partie de la guerre politique et médiatique et coïncident avec les réalisations de l’armée arabe syrienne et de ses alliés et avec la tenue des séances des pourparlers entre les parties syriennes, que ce soit à Astana ou à Genève, afin de dresser les obstacles devant les efforts déployés par le gouvernement syrien pour parvenir à une solution politique entre les Syriens sans immixtion étrangère’’.
‘’La position de la République Arabe Syrienne est constante et de principe envers le rejet et la condamnation de l’utilisation d’armes chimiques et de tout autre type d’armes de destruction massive, et considère cet acte comme crime contre l’humanité et un acte inacceptable et immoral’’, a-t-il affirmé.
Fallouh a conclu en affirmant que le gouvernement syrien, partant de ses engagements, avait dénié, à plusieurs reprises constamment, toutes les allégations véhiculées par certains départements occidentaux et par leurs agents sur l’usage par des parties officielles syriennes d’agents chimiques toxiques pendant les opérations des forces armées arabes syriennes contre les groupes terroristes’’.
D.H./ L.A.
