Genève / Le chef de la délégation de la République arabe syrienne au dialogue inter-syrien à Genève, Bachar Jaafari, a indiqué que la séance des pourparlers tenue aujourd’hui avec l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait porté sur des questions essentielles, notamment la lutte antiterroriste.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue au terme de la séance des pourparlers au siège de l’ONU à Genève, Jaafari a souligné la libération de la ville historique de Palmyre des gangs terroristes de “Daech” par l’armée arabe syrienne, rappelant à cet effet de ce que le président Bachar al-Assad avait déjà dit après l’occupation de nouveau par “Daech” de la ville de Palmyre : “Comme nous avons libéré Palmyre dans le passé, nous le ferons pour une autre fois”.
Jaafari a fait noter que le président al-Assad avait rempli ses engagements, appelant tous à visiter la ville historique de Palmyre et à constater de prêt la splendeur de cette ville après sa libération des gangs terroristes.
“Les opérations de la lutte contre le terrorisme se poursuivront jusqu’à la libération de tout pouce de nos territoires”, a-t-il dit.
Jaafari a abordé les pourparlers menés aujourd’hui avec de Mistura et qui avaient porté sur des questions essentielles, en particulier la lutte contre le terrorisme.
“Nous ne sous sommes pas étonnés du refus par le président et les membres de l’opposition de Riyad de l’inscription de la question de la lutte contre le terrorisme sur l’ordre de jour des pourparlers inter-syriens de Genève, parce qu’une partie de cette opposition comprend des groupes terroristes, dont certains combattent aux côtés des forces turques qui envahissent nos territoires au nord, alors que d’autres sont dirigés par Israël”, a-t-il fait noter.
Jaafari a, en outre, imputé à la délégation de Riyad la responsabilité de tout échec de ces pourparlers à Genève.
“Nous, en dépit de tout ce qui a été précédé, nous oeuvrons toujours pour poursuivre le dialogue et nous n’épargnerons aucun effort qui contribuerait à la préservation de sang des Syriens”, a affirmé Jaafari.
Répondant à une question sur le refus par de de Mistura de l’inscription de la question de la lutte contre le terrorisme sur l’ordre de jour, Jaafari a indiqué que les pourparlers sont inter-syriens et qu’il n’avait pas écouté de de Mistura son refus personnel de l’inscription de la question de la lutte antiterroriste, conformément à l’article 8 de la résolution du Conseil de sécurité N°2254, sur l’ordre de jour.
A la question de savoir s’il pourrait s’asseoir directement avec l’opposition en cas de son unification, Jaafari a répondu : “Il faut en premier lieu qu’ils s’unifient pour se montrer comme matures politiquement et ensuite nous examinerons le pas qui suit”.
Par ailleurs, Jaafari a indiqué que Palmyre est une ville syrienne, fait partie des territoires syriens et se soumet à la souveraineté de la Syrie.
Questionné sur la réalité de la position turque, Jaafari a dit : ” Dès le début, nous considérons l’intervention militaire turque sur nos territoires comme agression militaire et nous nous réservons notre droit dans le recours à tous les moyens autorisés par le droit international en vue d’expulser les forces turques de nos territoires et de les libérer”.
A. Chatta