Damas /La Syrie a réclamé au Conseil de sécurité et au secrétaire général des Nations unies de condamner immédiatement les attaques terroristes contre des quartiers à Damas, dans sa banlieue et à Alep.
Dans deux messages identiques qu’il a adressés au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a affirmé que des groupes terroristes armés avaient lancé, le 23 avril 2016, 69 roquettes et obus de mortier et des bombonnes de gaz sur des quartiers à Damas, dans sa banlieue et à Alep, ce qui y a fait 11 martyrs et 59 blessés parmi les civils et causé des dégâts matériels considérables dans des maisons, écoles et hôpitaux, ainsi que dans les infrastructures.
Le ministère a fait noter que ces attaques font suite aux attaques et aux attentats terroristes qui avaient visé plusieurs villes syriennes et constituent une exécution des ordres des deux régimes, saoudien et turc, de mettre en échec les pourparlers de Genève et l’accord sur l’arrêt des combats en Syrie.
Et le ministère de poursuivre : “Ces attaques parachèvent les violations quotidiennes de l’accord sur l’arrêt des combats en Syrie, lesquelles sont commises par les réseaux terroristes, tels que l’ “Armée de l’Islam”, le “Mouvement d’Ahrar al-Cham”, l’ “Armée libre” et d’autres, qui prétendent être “opposition”, et reflètent leur lien avec les deux réseaux terroristes de “Daech” et du “Front Nosra”.
“Le gouvernement de la République arabe syrienne affirme que ces attaques terroristes ne l’empêchent pas de poursuivre la lutte contre le terrorisme et d’œuvrer pour parvenir à une solution politique de la crise par le biais d’un dialogue inter-syrien et sous une direction syrienne pour éradiquer le terrorisme et rétablir la sécurité et la stabilité en Syrie”, a ajouté le ministère.
Le ministère a conclu en disant : “Le gouvernement de la République arabe syrienne réclame au Conseil de sécurité d’assumer ses responsabilités dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales en prenant des mesures dissuasives à l’encontre des régimes et des pays qui soutiennent et financent le terrorisme dans le but d’exécuter les résolutions onusiennes N°2170, 2178, 2199 et 2253”.
Razane / A. Chatta