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Genève / Le chef de la délégation de la République arabe syrienne au dialogue inter-syrien à Genève, Bachar Jaafari, a passé en revue ce soir avec Federica Mogherini, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, le processus politique pour résoudre la crise en Syrie.
Dans un point de presse qu’il a tenu au terme de la rencontre, Jaafari a qualifié d’ “objective” la rencontre de la délégation de la République arabe syrienne avec Mogherini.
Et Jaafari de poursuivre : “Mogherini nous a adressé un message portant sur le soutien qu’apporte l’Union Européenne au dialogue inter-syrien indirect à Genève pour relancer le règlement pacifique en Syrie”.
Jaafari a indiqué que les attentats terroristes qui s’étaient produits à Bruxelles avaient ouvert les yeux des Européens sur la nécessité de lire de nouveau la carte d’une manière plus précise en accordant la priorité à la lutte contre le terrorisme.
Il a également fait allusion à l’examen de la collaboration avec le gouvernement syrien dans la lutte contre le terrorisme.
Jaafari a affirmé que l’Union Européenne n’est pas un parrain du dialogue inter-syrien et que personne ne peut l’être, car il devrait être inter-syrien par excellence et loin de toute ingérence étrangère et condition préalable.
“Les pays puissants, dont l’Union Européenne, peuvent jouer un rôle positif en créant un climat adéquat en vue de relancer le volet politique, surtout que l’Union Européenne impose aux Syriens des mesures coercitives unilatérales et ferme la majorité de ses ambassades à Damas”, a-t-il dit, indiquant qu’il avait demandé à Mogherini de transmettre aux pays européens la nécessité d’œuvrer pour lever ces mesures et rouvrir les ambassades en raison de l’importance de ces deux côtés dans la crise en Syrie.
Quant à la date du prochain round, Jaafari a fait noter : “Nous n’avons pas encore convenu de la date définitive et nous le feront avec de Mistura via les canaux diplomatiques”.
A. Chatta
