Genève / L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a affirmé qu’il œuvre pour trouver un “espace commun” entre les participants au dialogue inter-syrien, soulignant qu’il y a une compréhension commune et un accord sur les principes quant à l’intégrité territoriale des territoires syriens et aux droits de toutes les catégories du peuple syrien.
Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Genève à l’issue de sa rencontre avec la délégation de l’ “opposition de Riyad”, de Mistura a souligné la nécessité d’examiner les questions et de les partager entre toutes les parties en vue de réaliser une meilleure compréhension de la manière de s’asseoir autour de la table de dialogue.
“On a demain deux autres réunions et il y a un document sur les principes, mais on a besoin de parler de la transition politique possible”, a-t-il dit.
Répondant à une question sur les possibilités de la présence de forces de maintien de paix pour contrôler la cessation des hostilités, de Mistura a fait savoir qu’il est prématuré de parler de cette question, soulignant que les participants au dialogue en discuteront.
De Mistura a fait allusion au progrès graduel dans le sujet de l’assistance humanitaire, estimant qu’il n’y a pas de prétexte ou d’excuse pour le non accès de l’assistance humanitaire à l’ombre de la poursuite de l’accord sur l’arrêt des combats.
Questionné sur les personnes enlevées par les réseaux terroristes, de Mistura a fait noter que personne ne sait leur nombre, mais il y a certainement de nombreuses de personnes enlevées, comme c’est le cas à Ghouta est.
A propos de la considération des deux groupes de “Moscou” et du “Caire” comme une 3ème délégation de l’opposition, de Mistura a indiqué que les pourparlers s’appuient sur des techniques de rapprochement entre les deux parties, disant : “Je n’ai pas de problème dans la consultation avec n’importe quelle partie, non pas uniquement avec les conseillers”.
A. Chatta