Moscou/ Le porte-parole du kremlin, Dmitri Peskov, a regretté le refus par certains membres du Conseil de sécurité international du projet de résolution russe sur l’arrêt des agressions turques contre la Syrie.
Dans une déclaration faite à la presse, Peskov a affirmé que Moscou poursuivra ses efforts pour garantir la stabilité et l’unité des territoires syriens.
«La Russie poursuivra sa politique constante destinée à aider l’armée arabe syrienne dans la lutte contre les terroristes», a conclu Peskov.
Pour sa part, l’adjoint du représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vladimir Safronkov, a exprimé la disposition de son pays à mener des consultations avec les membres du CS sur le projet de résolution russe, ajoutant que la Russie accueille favorablement toute proposition à ce sujet.
Quant au président de la Commission des affaires internationales au Conseil de la Fédération de Russie, Konstantin Kossatchev, il a exprimé son souhait que le refus par certains pays occidentaux du projet de résolution russe soit temporaire.
Il a ajouté que les pays qui avaient entravé ledit projet de résolution sont les mêmes qui appellent à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
Pour le 1er vice du président de la Commission de la défense et de la sécurité au Conseil de la Fédération de Russie, Franz Klintsevitch, le refus par certains pays membres du CS du projet de résolution russe signifie leur appui aux violations turques de la souveraineté de la Syrie.
Source diplomatique russe: L’ISSG se réunit aujourd’hui à Genève au niveau des experts
Une source diplomatique russe a annoncé que le Groupe de soutien à la Syrie (ISSG) se réunira aujourd’hui à Genève.
Dans une déclaration à l’agence russe «Tass», la source a fait noter que l’ISSG tiendra aujourd’hui une séance au niveau des experts à Genève.
A noter que le Groupe de soutien à la Syrie avait tenu le 11 du mois en cours une réunion à Munich au niveau des ministres des Affaires étrangères, au cours de laquelle, il avait adopté un plan sur le cessez-le-feu, la situation humanitaire et le lancement du processus politique en Syrie.
D.H./ L.A.