Damas/Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a affirmé que le bombardement par le régime turc des territoires syriens constitue un appui direct aux réseaux terroristes armés et une agression contre le peuple et l’intégrité territoriale de la Syrie.
Dans deux messages adressés au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de Sécurité et dont une copie est parvenue à l’Agence Sana, le ministère a réclamé au Conseil de Sécurité d’assumer ses responsabilités dans la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales et de mettre un terme aux crimes du régime turc.
Le ministère a indiqué que les agressions turques contre les lieux de résidence des citoyens kurdes et des positions de l’armée arabe syrienne dans les villages de Mar’anaz, Malkieh, Menneg, Aïn Daqna et Bazi Bag, peuplés par des civils, interviennent en réponse à la progression militaire réalisée par l’armée aux fronts de la banlieue nord du gouvernorat d’Alep et constituent une tentative de rehausser le moral des groupes terroristes armés vaincus.
Le ministère s’en est pris au premier ministre turc Ahmet Davutoglu qui avait insisté sur l’ingérence turque flagrante dans l’affaire syrienne et sur la poursuite de l’appui par le régime turc aux différents groupes terroristes représentés par le Front Nosra, le Front Chamieh, Ahrar Al-Cham et autres réseaux et groupes terroristes.
Le ministère a affirmé dans ses deux messages que ces déclarations représentent une reconnaissance officielle et préméditée et une détermination à violer les résolutions du Conseil de Sécurité ayant trait à la lutte antiterroriste.
«Le gouvernement de la République Arabe Syrienne voudrait attirer l’attention de la Communauté internationale sur les comportements irresponsables du régime turc, ce qui avait donné lieu à l’échec de la réunion de Genève et, actuellement, à faire échec à la réunion de Genève même avant sa tenue », a ajouté le ministère.
Le ministère a indiqué que le gouvernement syrien se réserve le droit légitime de répondre à ces violations, agressions et crimes turcs perpétuels contre l’intégrité territoriale de la Syrie, et insiste sur son droit à demander des indemnités sur les dégâts résultant de ces agressions.
Dans ses deux messages, le ministère a réclamé au Conseil de Sécurité d’obliger les régimes parrainant le terrorisme, dont le régime turc, à mettre en application les résolutions du Conseil de Sécurité sur la lutte antiterroriste et à mettre fin au lien de ces régimes aux réseaux terroristes armés tels que le réseau de Daech, le Front Nosra et les autres groupes terroristes affiliés à l’organisation terroriste d’al-Qaida.
R.B. / A. Chatta