Damas / La conseillère politique et médiatique à la présidence de la République arabe syrienne, Bouthayna Chaabane, a affirmé que la priorité de la lutte antiterroriste, l’instauration de la paix dans les pays et le fait de ne pas aider à l’émiettement des pays au Moyen-Orient sont la norme principale de celui qui veut un règlement de la crise en Syrie.
Dans une interview qu’elle a accordée à la chaîne “Al Alam”, Chaabane a fait savoir que les parties qui parlent du cessez-le-feu et des aides humanitaires ne veulent pas lutter contre le terrorisme au Moyen-Orient, mais elles veulent émietter les pays.
Elle a ajouté que Genève avait démontré que les pays et les parties qui en relèvent des oppositions ne peuvent point être le même groupe de travail et ne veulent pas le règlement politique, mais ils parient sur le succès de leurs plans.
Chaabane a estimé qu’il y aurait encore plus de rapprochement russo-américain en vue de parvenir à un règlement politique de la crise en Syrie à l’ombre des victoires réalisées par l’armée arabe syrienne et ses alliés sur le terrain.
“Les propos évoquant l’envoi de forces saoudiennes en Syrie ont pour objectif de rehausser le moral des terroristes”, a-t-elle dit.
Elle a assuré que le changement actuel dans les politiques occidentales est dû à la fermeté de la Syrie et de son armée, ainsi à l’appui de ses amis et alliés à l’axe de la résistance.
Chaabane a affirmé que l’ennemi sioniste qui vise à liquider la cause palestinienne est le plus important bénéficiaire de ce qui se passe dans la région.
Dans un entretien avec l’Agence de presse “Reuters”, Chaabane a indiqué que les efforts diplomatiques ayant pour objectif d’éradiquer le terrorisme en Syrie ne réussiront pas tant que certains pays apportent toute forme de soutien aux réseaux terroristes dans la région.
Chaabane a indiqué que l’objectif de la progression de l’armée arabe syrienne est de libérer des villes et des villages contrôlés par les terroristes pendant trois ans et demi et de s’emparer de la frontière syrienne avec la Turquie, vu qu’elle est la source principale des terroristes et leur passage essentiel.
“La Turquie exploite les déplacés et fait du chantage aux pays européens en vue d’obtenir de fonds et le membership de l’Union européenne, en prétendant qu’elle fait partie du règlement”, a-t-elle fait allusion, indiquant que le règlement de la crise des réfugiés se fait par la sécurisation de la Syrie.
A. Chatta