Damas / Le ministre de l’information, Ormane Zou‘bi, a affirmé que la réunion de Vienne était le point le plus distingué dans les efforts politiques déployés pour parvenir à l’arrêt de la guerre contre la Syrie, de l’ingérence étrangère dans ses affaires et de l’afflux des terroristes à ses territoires.
«La réunion de Vienne était acceptable compte tenu de son contenu et de ses résultats», a dit Zou’bi dans une interview accordée la nuit dernière à la TV syrienne.
Zou’bi a critiqué le communiqué de Vienne qui n’avait pas mentionné la nécessité, pour les pays commanditaires du terrorisme, de cesser l’envoi de terroristes et d’armes vers la Syrie et de l’arrêt de leur soutien logistique aux terroristes.
Il , à cet effet, assuré que la position du gouvernement syrien était constante, dès le début de la crise, à l’égard de l’unité, de l’indépendance et de la souveraineté de la Syrie, de son identité laïque et de l’unité se son peuple.
Il a exprimé sa confiance en la capacité de l’Etat syrien d’imposer son autorité à tous ses territoires et de récupérer son rôle.
Le ministre de l’information a souligné que le Hezbollah, l’Irak, l’Iran et la Russie, qui constituent un seul front face au terrorisme, œuvrent en faveur de la stabilité et de la sauvegarde de la souveraineté des pays de la région.
Passant au dialogue inter-syrien, Zou’bi a insisté sur le fait que le gouvernement est disposé à nouer un dialogue national qui regroupe tous les Syriens, toutes catégories confondues, à l’exception de ceux qui sont impliqués dans le terrorisme.
«Le gouvernement syrien ne mènera aucun dialogue avec ceux qui avaient conspiré contre la Syrie et terrorisé les Syriens», a martelé Zou’bi qui a fait valoir que tout processus politique national réel ne serait commencé que via un dialogue inter-syrien qui aboutirait à un gouvernement d’unité nationale jouissant des attributions qui lui permet d’appliquer les résultats de la conférence du dialogue national entre «l’opposition» et l’Etat, par le biais d’une direction syrienne et sur une plate-forme nationale.
Il a, dans ce sens, souligné que le gouvernement n’a pas reçu jusqu’à l’instant les listes des noms «des oppositions» qui pourraient prendre part à la rencontre prévue de Moscou 3.
Il a jugé de «délicate» la question de faire la distinction entre «terroriste et non terroriste», soulignant la nécessité d’éviter toute erreur à ce sujet.
Questionné sur Moscou 3, Zou’bi a indiqué que la délégation du gouvernement syrien à cette conférence, qui fait suite à Moscou 2, y assistera avec sérieux et responsabilité, appelant l’autre partie à être aussi sérieux et responsable pour l’intérêt de la Syrie.
Il a, d’autre part, appelé la Turquie à fermer ses frontières devant les terroristes et à coopérer avec les pays qui affrontent le terrorisme en Syrie.
Zou’bi a, enfin, assuré que la Syrie n’acceptera jamais l’établissement d’Emirats, de Wilayas ou de républiques sur ses territoires car elle est un Etat unifié et non pas une Fédération.
L.A.