New York/ Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Bachar Jaafari, a affirmé qu’il faut se centrer sur le traitement de la raison principale de la crise en Syrie, à savoir la propagation du terrorisme soutenu par des parties extérieures, et ce, par le biais de l’exécution, avec la coordination du gouvernement syrien, des résolutions du Conseil de Sécurité relatives à la lutte contre le terrorisme, notamment celles N° 2170, 2178 et 2199.
Lors d’une séance tenue par le Conseil de Sécurité pour débattre la situation humanitaire en Syrie, Jaafari a insisté sur l’importance de mettre fin aux pratiques de certains pays qui financent, arment et entraînent les terroristes.
« Il est impossible de mettre fin à la crise humanitaire en Syrie à l’ombre du recours de la Turquie et de la Jordanie à l’usage de leurs territoires comme passage pour les terroristes et du soutien apporté publiquement par l’Arabie Saoudite, le Qatar et d’autres pays au terrorisme au lieu de financer le Plan de Réponse Humanitaire », a-t-il dit.
Jaafari a fait savoir que la lutte contre le terrorisme contribuera au succès de la solution politique qui doit avoir lieu par le biais du dialogue inter-syrien, sous une direction syrienne, sans aucune intervention étrangère et d’une façon qui préserve la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie.
Jaafari a rappelé que le gouvernement syrien avait affirmé devant l’Assemblée générale de l’ONU son admission de prendre part aux groupes de travail avancés par l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, en se basant sur sa croyance en la solution politique.
Il a, de même, qualifié de « politisé et partial » le rapport N° 20 du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, sur l’exécution des résolutions N° 2139, 2165 et 2191, soulignant que ce rapport avait ignoré la prise pour cible par les avions de la soi-disant « Coalition » des civils et des infrastructures en Syrie.
R.F./ A. Chatta