Genève /Le Conseil présidentiel de la Fédération Syndicale mondiale a condamné l’embargo économique imposé à la Syrie, et critiqué le mutisme de la communauté internationale devant l’envoi par les Etats-Unis, l’Union européenne et leurs agents dans la région, des milliers de terroristes en Syrie pour porter atteinte à sa culture, à son histoire et à son rôle régional.
Le chef de l’Union générale des syndicats des ouvriers, Jamal Qadiri, qui participe aux travaux du Conseil présidentiel, qui a eu lieu à Genève les 6 et 7 juin en cours, en marge de la Conférence internationale du Travail, a fait un exposé sur les séquelles de la guerre terroriste déclenchée par les Etats-Unis, la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite contre la Syrie.
En outre, Qadiri a fait allusion aux difficultés auxquelles la classe ouvrière syrienne fait face, soulignant à cet effet que l’économie syrienne avait perdu plus de trois millions offres d’emploi du fait des actes criminels perpétrés par les gangs terroristes armés soutenus de l’étranger.
Il a, de même, fait savoir que la délégation syrienne avait intégré un article à l’ordre du jour du Conseil de l’an 2015 sur l’organisation d’une rencontre syndicale internationale, septembre prochain à Damas, pour se solidariser avec le peuple et les ouvriers syriens face au terrorisme.
Il a aussi signalé que le Conseil a adopté à l’unanimité une décision exprimant son plein soutien au peuple syrien et son refus de l’offensive colonialiste qui vise la Syrie.
R.F. / L.A.