Daraa-SANA/ Douze années passées par des réfugiés syriens dans le camp de Zaatari en Jordanie ont véhiculé de nombreuses images de souffrance, qui se sont accrues à la vue de l’ampleur de la destruction et du sabotage ayant touché leurs villes et villages. Ils sont retournés dans la ville de Bosra al-Cham, dans le gouvernorat de Daraa, après la libération du pays de l’ancien régime.
Madian al-Dous a dit : « Nous suivions ce qui se passait dans notre pays à travers les médias sociaux et communiquions avec des parents et des amis ». La joie de la victoire et du retour dans son pays apparaît clairement sur son visage, ajoutant : « Malgré toutes les formes de dévastation que j’avais déjà vues, la réalité était beaucoup plus difficile ; les destructions remplissaient la place ».
Al–Dous a poursuivi en s’asseyant devant sa maison délabrée : « Je suis retourné chez moi depuis un mois, dans l’espoir de restaurer ma maison avec l’épargne que j’ai constituée grâce à la plupart des moyens de subsistance de ma famille, mais j’ai été surpris par l’ampleur du sabotage. J’ai donc réparé les parties essentielles, tout en soulignant que la joie de rentrer à la maison n’a pas de prix ».
À son tour, Hassan Ali al -Miqdad a indiqué qu’il avait terminé la rénovation d’une pièce, d’une salle de bains et d’une cuisine de sa maison et qu’il y emménagerait, reportant les réparations du reste de la maison à une date ultérieure. Il a souligné que vivre ainsi dans son pays est bien mieux que de rester dans un pays d’asile.
R.S / M.Ch.