Damas – SANA / Dans un ouvrage culturel riche, « Les Arts aleppins », rédigé et traduit en français par le traducteur syrien agréé, André Chatta, la lumière est portée sur la richesse du patrimoine musical de la ville d’Alep, connue de tout temps pour son raffinement artistique et son goût musical élevé.
Le premier chapitre propose une introduction générale à la culture musicale à Alep, soulignant que la musique n’est pas simplement un art, mais une partie profondément enracinée dans les détails de la vie quotidienne des habitants, dotés d’une sensibilité musicale innée, reflet de leur lien intime avec l’art et le chant.
Le deuxième chapitre, intitulé « Les Qoudoud aleppins », présente cet art comme l’un des symboles majeurs de l’identité artistique d’Alep, appelant à préserver son authenticité spirituelle et son héritage original. Il critique les tentatives de le vider de sa véritable signification, en affirmant que les premiers pionniers de la composition puisaient dans la profondeur de l’âme musicale.
Le troisième chapitre, « Les compositeurs d’Alep et la richesse musicale », rend hommage à des figures emblématiques telles que Bakri Al-Kurdi et Omar Al-Batch, qui ont contribué à façonner les traits d’une école musicale aleppine riche de diversité et d’innovation. L’auteur met en avant le rôle de la ville d’Alep dans la préservation et la transmission de ce patrimoine aux générations futures.
Dans le quatrième chapitre, l’auteur plonge dans l’univers des « Mouachah », cette forme musicale poétique qu’Alep a su développer et transformer en un art complet, grâce à une élite de compositeurs et de lettrés, en faisant un modèle d’élégance et de raffinement musical.
Le cinquième chapitre met en lumière la danse d’« Al-Samah », que l’auteur considère comme le « ballet d’Alep ». Elle est née en tant que danse soufie réservée aux hommes, avant d’évoluer pour être présentée de manière artistique contemporaine, exprimant l’élévation de l’âme et la grâce du corps.
Dans le dernier chapitre, l’auteur partage ses sentiments personnels à l’égard de ce patrimoine, soulignant l’importance de préserver la mémoire des figures artistiques d’Alep et de rendre hommage à ceux qui ont transmis cet héritage de génération en génération, en tant que trésor moral et spirituel inestimable.
À noter que le livre est publié par « Edition999 » et « Bookelis ». Son rédacteur, « André Chatta », est un traducteur interprète officiel de l’arabe vers le français et l’inverse, spécialisé en traduction audiovisuelle ainsi qu’en rédaction et traduction de livres. Il est également traducteur assermenté et membre de la Société arabe des traducteurs professionnels. Parmi ses principales publications figure la traduction en arabe depuis le français du livre « L’Empire ottoman ». Il travaille également comme rédacteur en langue française pour des Agences de presse locales et arabes.
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A.Ch.