Damas /Le président du Conseil des ministres, Waël Halaqi, a examiné aujourd’hui avec la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, chargée de la question des violences sexuelles commises en période des conflits armés, Zainab Bangura, les mécanismes de la coopération entre la Syrie et les Nations Unies pour faire face aux violences sexuelles commises à l’encontre des femmes et des enfants dans les zones contrôlées par les réseaux terroristes armés.
Halaqi a fait un exposé sur les mesures prises par le gouvernement pour éliminer les violences contre la Femme et les enfants, notamment celles sexuelles, dont les lois de la lutte contre la traite des êtres humains.
“Le gouvernement a promulgué nombre de lois relatives à la lutte contre la traite des êtres humains, raffermi les peines des crimes de viol et adhéré aux conventions internationales relatives aux droits de la femme”, a-t-il affirmé.
En outre, Halaqi a souligné la poursuite du soutien gouvernemental au système efficace de la protection sociale, qui inclut les enfants et les femmes, mettant l’accent sur le rôle complémentaire entre le gouvernement d’une part et les organisations de la société civile et les élites intellectuels de l’autre pour propager les concepts des droits de l’Homme.
“La femme syrienne a fait preuve de sa capacité de faire face au terrorisme”, a dit Halaqi qui a insisté sur la coopération internationale pour affronter l’idéologie terroriste qui incite à la violence sexuelle et à la tuerie à l’encontre des femmes et enfants.
Pour sa part, Bangura a apprécié les efforts du gouvernement syrien dans la protection de la femme et l’enfance, soulignant l’importance de la coopération bilatérale et de la mise en œuvre des plans et des programmes communs dans ce domaine.
Le ministre de l’intérieur et Bangura discutent de la mise en œuvre d’un programme sur la lutte contre les crimes de la violence sexuelle
Sur un autre plan, le ministre de l’intérieur, le général Mohammad Chaar, a examiné avec Bangura, les possibilités de mettre en œuvre d’un programme sur la lutte contre les crimes de violence sexuelle et la demande des comptes aux personnes impliquées.
Le ministre de l’intérieur a affirmé que la Syrie est parmi les 1ers pays qui s’étaient engagés aux lois et aux normes internationales, faisant savoir que l’armée syrienne, le ministère de l’intérieur et les forces de sécurité défendent les intérêts du peuple syrien et œuvrent toujours pour protéger les civils de toute forme de risques, dont la violence sexuelle.
« Les réseaux terroristes se trouvant en Syrie commettent des crimes de violence sexuelle contre la femme et enrôlent les enfants et les jeunes filles », a-t-il affirmé, faisant savoir que ces actes sont connus pour tous les pays du monde et les organisations internationales qui font des enquêtes sur ces crimes en Syrie et dans les camps où les personnes déplacées résident.
Le ministre de l’intérieur a affirmé que le gouvernement espère une collaboration fructueuse avec les Nations Unies, faisant savoir que le ministère de l’intérieur soutient toutes les organisations internationales pour qu’elles mettent à nu la vérité de ce qui se passe sur les territoires syriens.
Pour sa part, Bangura a exprimé son appréciation de la coopération du gouvernement syrien avec toutes les organisations internationales, émettant l’espoir de parvenir, avec le gouvernement syrien, à un accord sur la mise en œuvre d’un programme de travail dans le cadre de la souveraineté syrienne pour la lutte contre de tels crimes.
Chammat et Bangura examinent les efforts déployés pour la protection de la Femme des crimes de la violence sexuelle
En outre, Kinda Chammat, ministre des Affaires sociales, a discuté avec Bangura des efforts gouvernementaux et civils déployés pour la protection de la Femme des crimes de la violence sexuelle, commis par les réseaux terroristes à son encontre.
Chammat a souligné l’importance accordée à la protection et à la réhabilitation de la Femme et des victimes de la violence, et les services leur fournis pour les soutenir socialement et économiquement.
Pour sa part, Bangura a affirmé que sa visite est pour prendre connaissance de la situation de la Femme syrienne et des services octroyés à elle, notamment à l’ombre des événements que traverse la Syrie.
R.F. / L.A. / A. Chatta