Genève / La Syrie a affirmé que la poursuite par “Israël” de l’occupation des territoires arabes et des violations odieuses des droits de l’Homme palestinien et syrien sous l’occupation, implique au Conseil des Droits de l’Homme d’assumer ses responsabilités dans la condamnation de ces violations graves en Palestine et au Golan syrien occupés.
Dans un communiqué qu’il a lu lors d’une séance de dialogue tenue par le Conseil des Droits de l’Homme pour débattre l’article VII de l’ordre du jour du Conseil sur l’état des droits de l’Homme en Palestine et au Golan occupés, le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU à Genève, Hussam Eddine Ala, a indiqué qu’alors qu’ “Israël” poursuit ses attaques, la Syrie condamne la duplicité adoptée par certains pays pour interdire au Conseil des Droits de l’Homme d’assumer ses responsabilités envers la souffrance des citoyens arabes du fait des crimes commis quotidiennement par les autorités d’occupation israélienne.
Et Ala de poursuivre : “Il est regrettable que l’hypocrisie politique de certaines parties atteigne le niveau de l’incitation du Conseil des Droits de l’Homme à cesser la condamnation des pratiques israéliennes au lieu de réclamer aux autorités d’occupation de mettre fin à leurs crimes et à leurs violations à l’encontre du droit de l’Homme palestinien et syrien sous l’occupation”.
Ala a fait allusion au nouveau crime perpétré par l’occupant israélien qui avait arrêté à nouveau le 25 février dernier le détenu libéré, Sedqi Maqet, qui avait été relâché en août 2012 après 27 ans de prison.
Il a de même évoqué le soutien qu’apporte “Israël” aux réseaux terroristes dans la zone de séparation des forces au Golan.
“Israël a multiplié ses violations et ses attaques militaires en exploitant les circonstances actuelles que traversent la Syrie et la région”, a-t-il dit.
Il a par ailleurs appelé le Conseil à adopter toutes les mesures nécessaires en vue de mettre fin aux violations de l’occupant israélien.
Ala a enfin indiqué que la paix juste et globale dans la région se fait par le biais de la cessation de l’occupation israélienne des territoires arabes, dont al-Qods et le Golan syrien, jusqu’à la ligne de 4 juin de l’an 1967.
A. Chatta