Genève / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU à Genève, l’ambassadeur Hussam Eddine Ala, a affirmé que la sélectivité et la politisation flagrantes sont devenues un modèle stable dans les rapports de la commission d’enquête concernée par la situation en Syrie.
Lors d’une séance tenue aujourd’hui par le Conseil des Droits de l’Homme à Genève pour débattre le rapport de la commission d’enquête internationale concernée par la situation en Syrie, l’ambassadeur Ala a indiqué dans un communiqué que le rapport soumis au Conseil contrevient aux normes de la crédibilité qui doivent caractériser la commission et se base sur des histoires unilatérales, dont la source est inconnue, pour des raisons bien connues.
Il a ajouté que le rapport ignore les témoignages des milliers de Syriens sur leur souffrance du fait des crimes perpétrés par les réseaux terroristes, ainsi que les informations que le gouvernement syrien avait assurées aux Nations Unies.
L’ambassadeur Ala a indiqué que le rapport de la commission sur les crimes perpétrés par le réseau terroriste “Daech” en Syrie inclut des confirmations sur le soutien extérieur aux réseaux terroristes dans le pays, mais le dernier rapport de la commission n’avait pas fait allusion à la responsabilité des pays, tels que le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie, dans le soutien du terrorisme et à la responsabilité de la Turquie dans l’autorisation du trafic du pétrole syrien volé.
Il a dénoncé l’ignorance par le rapport des mesures économiques unilatérales et coercitives visant la Syrie et qui représentent une violation des droits de l’Homme, indiquant que la Syrie rejette toutes les allégations et les accusations visant la Syrie et son armée et qui ne se basent pas sur des faits.
Il a souligné que les accusations lancées contre les forces gouvernementales de recourir au gaz de Chlore se contredisent aux faits, faisant savoir que la Syrie avait présenté à l’OIAC des documents confirmant l’implication des réseaux terroristes dans l’usage du gaz de Chlore.
Et Ala de conclure : “La Syrie s’attache à ses positions rejetant les rapports de la commission et ses conclusions qui dépassent ses prérogatives et qui servent les agendas et les intérêts des pays bien connus pour leur rôle dans la déstabilisation de la Syrie”.
A. Chatta