Damas-SANA/Le président du Haut Comité de secours, ministre de l’Administration locale et de l’Environnement, Hussein Makhlouf, a examiné avec le Coordonnateur des Nations Unies en Syrie, Mustafa bin Al-Malih, les derniers développements dans la réponse des organisations des Nations Unies opérant en Syrie aux gouvernorats affectés par le tremblement de terre.
Makhlouf a fait allusion des mesures prises par le gouvernement, le Haut Comité de secours et ses sous-comités dans les gouvernorats affectés, faisant noter que le travail s’est effectué dans des conditions difficiles en raison du manque de mécanismes et de leur ancienneté en raison de l’embargo économique injuste qui entrave l’accélération du travail.
Le ministre Makhlouf a souligné l’importance du décret n° 3 de 2023, qui a contribué à alléger la souffrance des sinistrés dans les zones affectées , mettant en relief la nécessité du travail des organisations des Nations Unies travaillant en Syrie, qui s’est intégré aux efforts du gouvernement, en coopération avec le Truste Syrien pour le développement, l’Organisation du Croissant-Rouge arabe syrien et des organisations civiles et économiques, et a eu un effet positif à atténuer les impacts du tremblement de terre.
Pour sa part, Bin Al-Malih a souligné que les sanctions imposées à la Syrie nuisent au travail humanitaire, expliquant que la Syrie souffre aujourd’hui d’une double crise due à la guerre depuis 2011 et au tremblement de terre qui a rendu la situation plus difficile, alors que le nombre de personnes ayant besoin d’aide augmentait.
Il a ajouté que l’ampleur des besoins en Syrie est importante et qu’il faut lui accorder l’assistance, soulignant que le gouvernement syrien avait fourni toutes les facilitées nécessaires pour acheminer l’aide à tous les endroits affectés et qu’il cherchera à obtenir davantage de fonds des donateurs pour fournir plus de soutien humanitaire.
R.Khallouf /L.A