En 2009, le Centre national des étudiants distingués à Homs a été lancé comme phare scientifique national, et il a été la cible du terrorisme en 2012, et ses cadres et étudiants sont partis se déplacer entre plusieurs gouvernorats dans des centres temporaires, apportant avec eux leurs aspirations et leurs sentiments. Aujourd’hui, le centre revient avec un nouvel éclat et de plus grandes aspirations dans les programmes, les spécialisations, les outils pédagogiques et les cadres.
Il y a treize ans, le président al-Assad était présent au lancement de ce centre, et aujourd’hui, le premier jour de la nouvelle année scolaire après sa réouverture à Homs, le président al-Assad a partagé le personnel et les étudiants du centre avec un message de joie et de fierté du retour et l’espoir dans les capacités, les potentiels et les réalisations, un message de construction face à la destruction et la science face à l’ignorance.
Le président al-Assad s’est informé lors de sa visite des départements de laboratoire et d’enseignement, et a rencontré le conseil d’administration de la commission de distinction et de créativité, le conseil des affaires scientifiques du centre de distinction et le comité d’experts et de spécialistes, et a discuté avec eux leurs propositions et leurs idées pour faire évoluer l’éducation en fonction des évolutions scientifiques et économiques, et comment soutenir la voie de la recherche pour se refléter dans les secteurs de la production et des services.
S’adressant aux étudiants, cadres, experts et spécialistes du centre, le président al-Assad a dit : « Chers étudiants, messieurs, enseignants, superviseurs en charge de ce centre national, félicitations à vous tous pour votre retour dans ce centre, qui a été créé en 2009 pour être un phare scientifique, social et national, je suis heureux d’être avec vous en ce premier jour de l’année, la première rentrée après l’ouverture, après dix ans d’interruption et treize ans après l’inauguration de ce centre en 2009 »
Le président al-Assad a poursuivi: « Bien que cette occasion soit une occasion de joie, cette joie porte en elle une teinte de tristesse, tristesse pour les années perdues de la vie de ce centre, tristesse pour la destruction qui l’a frappé à la suite du terrorisme qui a détruit ce centre et de nombreux centres, installations et édifices. Il a détruit des villes dans différentes régions de la Syrie, entravé le processus de développement et de modernisation. Cependant, toutes ces destructions n’ont pas été en mesure d’arrêter le processus d’éducation dans le pays. Le centre national des étudiants distingués, qui se déplaçait d’un gouvernorat à l’autre et d’une université à l’autre sans s’arrêter, et il y avait une insistance chez les étudiants, les parents et ceux qui travaillent pour la poursuite de ce processus éducatif et pour surmonter toutes les conditions difficiles et cette insistance s’est finalement incarnée par la solidarité et la coopération des différentes parties concernées par ce processus.
“Après dix ans, d’un point de vue scientifique, il y a de nouveaux secteurs qui ont émergé, d’une part, et il y a en même temps en Syrie de grands changements, s’il n’y a pas guerre, dix ans suffisent pour changer automatiquement n’importe quelle société, mais quand il y a guerre, les changements sont radicaux et donc le processus éducatif doit évoluer par essence vers un développement en phase avec les changements scientifiques d’une part, et les changements sociaux et nationaux d’autre part, ce qui signifie que nous devons penser à l’avenir et au développement à travers les leçons tirées de cette guerre”.
Le président al-Assad a ajouté: « Lorsque le centre a été créé en 2009, l’objectif principal à l’époque était de soutenir le processus de développement en cours en Syrie avec des cadres distingués, aujourd’hui et après ce qui s’est passé en Syrie, et sur la base des leçons apprises, il y a des tâches supplémentaires à ajouter plus tard au personnel diplômé du centre, non seulement dans le domaine scientifique, qui est nécessaire, essentiel et évident, mais dans l’aspect social”.
« Ce qui a détruit la Syrie était l’ignorance et cette ignorance a pris les gens dans deux directions », a précisé le président al-Assad qui a fait savoir que le développement des connaissances, bien sûr, dépend principalement de l’information, mais pour bénéficier des connaissances, nous devons augmenter la capacité d’analyse afin d’analyser l’information et d’en tirer profit personnalité dans des directions spécifiques ».
Le président al-Assad a abordé le sens du sacrifice disant : “L’idée de sacrifice n’est pas seulement le sacrifice de l’âme, mais il y a d’autres formes de sacrifice, à savoir : Exercer l’effort maximal, travailler dans des conditions extrêmement dures ».
« Il y a ceux qui ont aimé leur patrie, mais ne lui ont rien offert pendant la guerre, et il y en a des groupes qui ont aimé leur patrie, mais ils ont décidé que les circonstances sont difficiles et qu’ils doivent tourner le dos et voyager et ne sont pas prêts à souffrir. Ce n’est pas important d’aimer la patrie, ce qui est important c’est comment nous aimons la patrie, avec le travail, le sacrifice, la défense, la connaissance, le progrès, l’accomplissement, etc.
Le président al-Assad a affirmé, à cet effet, l’importance de la langue pour traduire notre affection et travailler pour la Patrie.
« La langue est simplement porteuse de la culture et de l’identité. Si nous avons de culture, de pensée, de concepts, de coutumes et de traditions, mais nous n’avons rien pour les porter, leur valeur est nulle. La base est la langue. Tous les pays développés produisent dans leur propre langue. La production scientifique est dans la langue nationale, mais la langue de la communication entre le monde est la langue étrangère », a fait noter le président al-Assad tout en s’interrogeant : « Pourquoi les pays développés se soucient-ils de leur langue, d’abord parce que la langue exprime l’identité en tant que porteur de la culture d’une part et parce que la langue est le facteur le plus important pour rapprocher les gens de l’autre. Lorsque les langues commencent à décliner, la société commence à se désintégrer ».
D’autre part, le président al-Assad a estimé qu’il ne suffit pas d’être supérieur dans les matières scientifiques, littéraires ou autres, si nous ne sommes pas capables d’être influent dans la société tous les jours.
Le président al-Assad a assuré que le retour des étudiants dans ce centre est un message à tous ceux qui ont travaillé pour le détruire. Je ne parle pas des terroristes car le terroriste est ignorant mais je parle de ceux qui les ont poussés à commettre des actes de sabotage, et à détruire la Syrie et ceux-ci connaissent bien la valeur de la science, la science, la langue et la culture.
« Votre retour aujourd’hui est un message à eux, c’est le message de la construction face à la destruction, le message de la science face à l’ignorance. Si les écoles, les centres scientifiques et les centres d’illumination sont le premier but pour eux, pour nous c’est notre priorité dans la reconstruction, notamment la reconstruction humaine qui ne commence pas à l’école, mais à la maison, bien sûr, mais se développe à l’école et mûrit dans les études universitaires et supérieures et plus tard dans la société.
« C’est un message d’espoir en vos capacités à l’avenir de trouver des solutions et des réalisations », a affirmé le président al-Assad qui a souhaité, en conclusion, aux étudiants le plein succès dans leur carrière scientifique et leur vie professionnelle plus tard et les a remerciés pour leurs efforts et leur dévouement à ce centre et à la science et aux valeurs scientifiques et nationales.
M.Ch / L.A.