Noursoultan-SANA/Les participants à la 18e Réunion internationale sur la Syrie sous la formule d’Astana ont réitéré, dans la Déclaration finale, leur attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, et aux principes et de la Charte des Nations Unies.
La déclaration a condamné l’augmentation de la présence et des activités des réseaux terroristes et les groupes qui leurs sont affiliés dans certaines zones en Syrie, ainsi que les attaques terroristes qui visent des installations civiles en Syrie et font des victimes innocentes.
Elle a, de même, réaffirmé l’importance de poursuivre la coopération pour éradiquer les deux réseaux terroristes de « Daech » et du « Front Nosra » et tous les individus, les groupes et les entités qui leurs sont affiliés, ainsi que les groupes terroristes fixés par le Conseil de sécurité, toute en prenant les mesures garantissant la protection des civils et des infrastructures civiles conformément au droit humanitaire international.
Les pays garants du processus d’Astana ont exprimé leur détermination à continuer à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, et à s’opposer aux agendas séparatistes visant à saper la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.
La déclaration affirme que la sécurité et la stabilité durables dans le nord-est de la Syrie ne peuvent être réalisées que sur la base de la préservation de la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays, tout en rejetant les tentatives de créer de nouveau faits sur le terrain, y compris /les Initiatives d’autonomie gouvernementale / illégales sous prétexte de la lutte contre le terrorisme.
La déclaration a renouvelé la détermination des États garants à s’opposer aux programmes séparatistes dans le nord-est de la Syrie visant à saper son unité et à menacer la sécurité des pays voisins, exprimant sa vive préoccupation de l’augmentation des hostilités et de toute forme de répression, commis par les groupes séparatistes contre les civils.
Les pays garants ont annoncé leur rejet des opérations de transport illégaux et des transferts des revenus pétroliers qui devraient appartenir à la Syrie.
La déclaration a condamné la poursuite des agressions militaires d’Israël contre la Syrie, qui violent le droit international, le droit humanitaire international, et la souveraineté de la Syrie et des pays voisins, et menacent la stabilité et la sécurité dans la région, appelant à y mettre un terme.
La déclaration a réitéré l’engagement de faire avancer le processus de règlement politique dirigé par la Syrie et facilité par les Nations unies, conformément à la résolution n° /2254/ du Conseil de sécurité des Nations unies.
Les États garants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation humanitaire en Syrie, soulignant leur rejet de toutes les mesures coercitives unilatérales contraires au droit international, au droit humanitaire et à la Charte des Nations Unies, mettant l’accent sur la nécessité d’éliminer les obstacles et d’accroître l’aide humanitaire à tous les Syriens.
La déclaration a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et ses associations humanitaires à renforcer leur assistance à l’ensemble de la Syrie et à soutenir les projets de reconstruction à partir des infrastructures de base.
La déclaration a, enfin, insisté sur la nécessité de faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs résidences d’origine, et de fournir aux réfugiés leurs besoins nécessaires.
Bulletin français