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Damas –SANA/ La réunion mixte des deux Commissions de coordination ministérielles syrienne et russe a commencé ce matin au Palais des Omeyyades pour les Conférences, dans le cadre des travaux de la 4e réunion pour le suivi de la Conférence internationale sur le retour des réfugiés et déplacés syriens, avec la participation de représentants des Nations Unies, du Comité international de la Croix-Rouge et d’autres organisations humanitaires.
Dans une allocution qu’il a prononcée lors de la réunion, Hussein Makhlouf, chef de la commission de coordination ministérielle syrienne, ministre de l’Administration locale et de l’Environnement, a affirmé que les deux Commissions de coordination syrienne et russe cherchent à faire retourner le plus grand nombre de réfugiés et de déplacés syriens, soulignant que cet objectif constitue une priorité pour la Syrie.
Il a précisé que le nombre de personnes déplacées rapatriées depuis la fondation de la Commission mixte en 2018 a atteint plus 2.500.000.
Le ministre Makhlouf a fait noter que l’occupation turque continue à soutenir les terroristes et à voler les ressources de la Syrie, alors que l’occupation américaine est la première cause de la souffrance du peuple syrien.
De son côté, Mikhaïl Mizintsev, chef de la commission de coordination ministérielle russe, directeur du Centre national russe de la gestion de la défense, a affirmé via la vidéoconférence que la Russie continuera à apporter le soutien à la Syrie afin de reprendre la vie normale, lutter contre le terrorisme et faire face aux sanctions occidentales.
Mizintsev a souligné que les sanctions occidentales illégales imposées à la Syrie entravent le retour des personnes déplacées et des réfugiés et aggravent la souffrance du peuple syrien, faisant noter que les États-Unis et leurs alliés refusent la coordination avec la Syrie pour acheminer les aides humanitaires à ceux qui en ont besoin.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a souligné lors de la réunion que la Syrie poursuit l’action pour que tous les personnes déplacées et les réfugiés regagnent leurs villes et villages.
« L’occident n’a jamais condamné la dernière agression qui a mis hors service une installation civile qui est l’aéroport international de Damas », a ajouté Miqdad.
B.D./ R.F.
