Agence Arabe Syrienne Informations S A N A
Genève-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès du Bureau de l’ONU et des Organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a affirmé que l’Occident en envoyant des armes létales et des missiles en Ukraine et en imposant des mesures coercitives et unilatérales à la Russie ravive la crise et exerce des pressions sur elle.
Lors d’une séance de débat urgent sur l’Ukraine lors de la 49e session du Conseil des Droits de l’homme, l’ambassadeur Ala indiqué que l’engagement du Conseil à son rôle dans la consolidation et la protection des droits de l’homme doit se baser sur la coopération et le dialogue, sur le respect des principes mondiaux et objectifs et sur le refus de la sélectivité loin de la politique de double critère et de la politisation.
Ala a souligné que l’objectif de la tenue de la séance de débat urgent sur l’Ukraine après des années de mutisme sur les violations des droits de l’homme contre la population du Donbass et sur le bombardement ukrainien contre les quartiers résidentiels dans la région, lequel avait coûté la vie à de nombreux civils et avait poussé des milliers de personnes à se déplacer vers les territoires russes, ne se base pas sur une inquiétude relative aux droits de l’homme, mais sur des intérêts et des agendas politiques qui visent à raviver la situation et exercer des pressions sur la Fédération de Russie.
« Le recours à imposer des mesures coercitives et unilatérales non-juridiques à la Russie, l’ignorance des raisons de son inquiétude sécuritaire légale et l’envoi d’armes létales et de missiles en Ukraine démontrent l’envie des pays occidentaux de raviver la crise et d’assurer une couverture pour la poursuite de la menace de la sécurité nationale russe », a-t-il dit.
Ala a indiqué que la Syrie ne voit pas dans cette séance et dans le projet de résolution politisé qui y est soumis une base valable en vue de traiter d’une manière « globale et égale » les raisons de l’inquiétude sur les droits de l’homme en Ukraine, appelant les pays membres du Conseil à mettre fin à cette ligne politisée qui se contredit avec le mandat et le rôle du Conseil des droits de l’homme, ainsi qu’avec sa responsabilité à contribuer à trouver un règlement pacifique des crises.
A.Ch.
