Jaafari appelle à mette fin au terrorisme économique concrétisé par les mesures coercitives unilatérales imposées à la Syrie

New York – SANA / L’ambassadeur de Syrie auprès de l’ONU, Dr Bachar al-Jaafari, a affirmé la nécessité de mettre fin au terrorisme économique, commercial, financier et sanitaire, concrétisé par les mesures coercitives unilatérales imposées par des pays occidentaux à la Syrie, affirmant que l’amélioration de la situation humanitaire dans ce pays implique la coopération et la coordination avec l’Etat syrien loin de toute politisation de l’action humanitaire.

Lors de la séance du Conseil de sécurité tenue hier via vidéoconférence sur la situation humanitaire en Syrie, Jaafari a assuré que la Syrie avait récemment adressé, seul parfois et en coopération avec certains pays membres de l’Onu par autre, des messages formels et des appels au secrétaire général de l’ONU de aux présidents successifs du CS pour lever ces mesures économiques coercitives illégitimes, dont souffrent environ 2 milliards personnes dans plusieurs pays du monde.

« Face à ces appels qui ont été reçu favorablement par de hauts responsables de l’ONU, l’administration américaine et ses alliés ont intensifié leurs violations du droit international et de la charte de l’ONU, et avorté tout projet de résolution stipulant l’élimination des impacts des mesures coercitives unilatérales sur le secteur sanitaire dans les pays qui confrontent Coronavirus», a dit Jaafari qui a souligné que la Syrie avait informé, à plusieurs reprises, le CS des séquelles catastrophiques des mesures coercitives sur la vie de 24 millions syriens et sur les potentiels économiques et d’hygiène de l’Etat face à la pandémie de Corona.

« Ces mesures n’affectent que les peuples et les récents éclaircissements de la Commission européens sur ces mesures confirment l’intention des pays occidentaux de maintenir ces mesures illégitimes qui constituent une tentative de contourner la légalité du CS pour porter atteinte à la souveraineté syrienne », a martelé Jaafari.

Jaafari a fustigé les allégations des pays occidentaux sur l’acheminement des aides humanitaires et médicales européennes et américaines à la Syrie, précisant qu’elles ne sont qu’une tentative désespérée de donner un aspect humanitaire à leurs comportements barbares et au terrorisme économique exercé sur le peuple syrien.

Il a qualifié les conférences des donateurs de Bruxelles de « spectacles de promotion » qui visent à servir certains agendas des pays qui les organisent pour politiser l’action humanitaire et imposer leurs propres conditions.

« La Syrie ne reconnaît aucune réunion ou initiative qui est tenue sans sa participation et la coordination complète avec elle », a affirmé Jaafari qui a aussi appelé l’ONU à n’y pas prendre par pour préserver leur rôle honnête.

Par ailleurs, Jaafari a souligné que les forces d’occupation turque au nord-ouest de la Syrie et les forces d’occupation américaine au nord-est de la Syrie et dans la zone de Tanf continuent à soutenir les réseaux terroristes et les milices séparatistes agents.

« Le réseau du Front Nosra et les autres réseaux qui lui affilient ont réorganisé leurs forces dans les zones où ils se trouvent au nord-ouest de la Syrie pour lancer davantage d’attaques terroristes », a fait savoir Jaafari qui a évoqué l’attaque menée récemment par les réseaux terroristes « Hurras al-Dine » et « Parti de Turkestan », considérés par certains pays comme modérés, contre l’un des points de l’armée arabe syrienne dans le village de Tanajra a proximité de la plaine de Ghab, ce qui a fait un nombre de martyrs et de blessés.

Jaafari a aussi souligné la destruction par le réseau du « Parti de Trukestan » d’un tour électrique dans la centrale thermique de Zaizoune dans la banlieue d’Idleb, et les creusements faits par le réseau terroriste du « Front Nosra » pour enlever les tubes et les câbles de cuir afin de les vendre dans les marchés turcs.

Jaafari a mentionné la violation par le régime turc de ses engagements aux accords internationaux relatifs aux eaux, en construisant un barrage sur le fleuve de Tigre, ce qui privera des millions de syriens et d’irakiens des eaux de ce fleuve, ainsi que son utilisation des eaux comme une arme contre les civils syriens à Hassaké.

Jaafari a critiqué aussi l’interdiction par le régime turc et les réseaux terroristes qu’il soutient du Croissant rouge syrien de travailler dans les zones où ils se trouvent et ce dans le but de  prolonger l’action transfrontière et faciliter le trafic d’armes et de munitions vers les réseaux terroristes.

Jaafari a réitéré, enfin, la position de la Syrie refusant l’action transfrontière et appelant à fermer le bureau de l’OCHA à Gaziantep, assurant que toute amélioration de la situation humanitaire implique la coopération et la coordination complète avec l’Etat syrien loin de toute politisation de l’action humanitaire, ainsi que la levée des mesures coercitives, des conditions préalables et des diktats imposés à l’action humanitaire.

L.A.

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