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Tartous-SANA / « Ma fille est devenue entre de bonnes mains dès son arrivée en Syrie, elle est devenue sûre », avec cette phrase la Syrienne Salam Tarraf, mère de la malade Chaza Dayoub, a commencé ses mots au correspondant de Sana, annonçant la fin de longues heures d’anxiété et de peur pour le sort de sa fille qui est la victime d’un accident de la route au Liban après quoi elle n’a pas pu recevoir le traitement nécessaire en raison de ses coûts exorbitants dans les hôpitaux libanais.
L’histoire de la souffrance de la patiente Chaza avait commencé avec un accident de la route dans la région libanaise de Jbeil pour être hospitalisée ensuite dans l’un des hôpitaux libanais et son incapacité à payer les coûts de traitement élevés demandés par l’hôpital, qui s’élèvent à 100 000 US$, après quoi la famille ait fait appel à l’ambassade de Syrie à Beyrouth pour transporter la patiente en Syrie pour recevoir le traitement dans son pays.
L’intervention rapide de l’ambassade de Syrie au Liban et la communication avec les services intéressés en Syrie ont consisté à transporter Chaza en quelques heures par ambulance via le point de passage de Aridha à l’hôpital al-Bassel à Tartous pour commencer le voyage de traitement.
La mère a exprimé ses grands remerciements à l’Etat syrien représenté par l’ambassade de Syrie et les ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Santé et au personnel médical de l’hôpital pour leur assistance.
Le directeur général de l’hôpital al-Bassel, Dr Iskandar Ammar, a indiqué que la patiente a besoin d’un traitement long et coûteux qui lui sera assuré entièrement gratuit, soulignant que les hôpitaux syriens sont prêts à recevoir tous les cas pour les Syriens et à leur fournir un traitement gratuit.
L’histoire de Chaza est un cas humanitaire, mais elle reflète en même temps l’histoire du secteur de la santé en Syrie et des hôpitaux publics qui continuent de fournir gratuitement des services de traitement sous toutes leurs formes aux citoyens malgré les années de la guerre terroriste qui a délibérément ciblé ce secteur avec ses hôpitaux et ses cadres, et malgré l’embargo imposé par les forces soutenant le terrorisme pour empêcher la modernisation des installations hospitalières et la fourniture de médicaments.
R.Bittar
